Siemens compte délocaliser un tiers de ses activités de R&D dans les logiciels dans des pays à faibles coûts salariaux. Soit environ 10 000 emplois selon le Financial Times. Le groupe prévoirait
également de délocaliser une partie de ses activités de production et de comptabilité. Le quotidien britannique a rapporté les propos de Johannes Feldmayer, qui n’est autre que le responsable de la stratégie de l’équipementier allemand.La nouvelle a fait grand bruit outre-Rhin, où le taux de chômage représente 10 % de la population active. Non seulement, l’équipementier y fait figure de leader industriel puisque, sur ses 417 000 salariés,
170 000 personnes travaillent en Allemagne. Mais il vient d’enregistrer des résultats financiers plus qu’honorables. Sur l’exercice fiscal 2003, le groupe a ainsi dégagé 2,45 milliards d’euros de bénéfices.Heinrich Pierer, le P-DG de l’équipementier, déclarait le 13 novembre dernier tabler sur une croissance encore plus forte en 2004 ‘ avec une hausse à deux chiffres du bénéfice
net ‘.Cafouillage médiatique ou non, le groupe industriel a tenu à préciser qu’il ‘ n’était pas question de liquider des emplois technologiques en Allemagne, mais de savoir où Siemens développera ses nouvelles capacités
dans le futur. ‘Selon le cabinet britannique Strategy Analytics, Siemens détient au troisième trimestre de cette année, 12,8 % de parts de marché des téléphones mobiles, mais se fait talonner de près par Motorola et Samsung. Une pression qui,
malgré ses bons résultats, incite sans doute léquipementier à surveiller ses coûts de près pour maintenir sa deuxième place sur un marché européen.
🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.
