4650 dollars pour s’offrir la nouvelle RTX A6000 de Nvidia. Une carte qui se dévoile aujourd’hui et est, en réalité, un modèle Quadro – donc professionnel – qui ne dit pas son nom. La vocation de cet énorme monstre de puissance ? Venir doper les machines spécialement dédiées à la création 3D, au codage/décodage ou à la diffusion vidéo, à de la virtualisation ou encore faire tourner des applications métiers qui peuvent tirer parti de la puissance conjuguée du calcul processeur CPU et du GPU. Nos PC de jeux n’y auront donc pas le droit.
Sous l’élégant système de refroidissement se cache, tout de même, une puce 3D construite sur le modèle de l’architecture Ampere, la même que celle des RTX Series 3000. Elle est l’une des deux plus puissantes et complètes sorties à ce jour, l’autre étant sur le module A100 spécialisé en IA.
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La RTX A6000 offre une puissance de calcul de 38,7 TFLOPS (35,6 pour la RTX 3090 soit 8,7% de performances en plus). Cette énorme puce 3D embarque des unités de calcul CUDA mais aussi des RT Cores (pour le ray tracing) et Tensor Cores (pour l’IA), une solution ultra complète qui peut compter sur pas moins de 48 Go de mémoire GDDR6 (avec correction d’erreurs) pour s’occuper des tâches qu’on lui confiera. Elle ne pourra fonctionner qu’avec l’aide de pilotes appropriés, les nouveaux RTX Enterprise Drivers.
Et si une ne (vous) suffit pas, il est possible d’associer deux RTX A6000 via le connecteur NVLink de Nvidia. Chose amusante, ce couple ne vous coûtera, au final, pas plus cher que l’ancienne carte haut de gamme RTX Quadro, la RTX 8000, qui était vendue… 10 000 dollars pièce à sa sortie.
Source : Nvidia
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