L’un des jeux phares de RTL Quitte ou double, animé chaque jour par Jean-Pierre Foucault, va être adapté au Web. Disponible d’ici à la fin du mois d’octobre, le jeu en ligne comportera deux versions.Une formule gratuite pour permettre aux auditeurs de la station de s’entraîner aux questions posées à l’antenne. Et une véritable adaptation du jeu radio : chaque joueur qui tentera sa chance répondra à une série de questions, décidant à chaque fois de poursuivre ou d’abandonner. Un gagnant sera désigné par jour pour la meilleure performance réalisée. Un second classement récompensera le gagnant de la semaine.Pour pouvoir jouer et tenter d’empocher un prix de quelques centaines d’euros pour le gagnant du jour et de plusieurs milliers d’euros pour le gagnant de la semaine, l’internaute devra débourser la somme de 11,04 francs, dont 4,44 francs reversés au site.RTLnet a adopté la solution éditée par Créanet, Paybytel. Aucune transaction n’est réalisée sur le site : l’internaute téléphone à un serveur vocal, et obtient ainsi un code d’accès qui lui permet de se connecter à la page du jeu.” C’est très simple d’utilisation, universel et totalement sécurisé. De plus, l’internaute sait d’avance à quoi s’en tenir. Le seul inconvénient, c’est que cela donne l’impression d’être plus coûteux qu’un service téléphonique surtaxé à 2,21 francs la minute alors qu’en réalité c’est l’inverse “, précise Benoît Cassaigne directeur général de RTLnet, ajoutant qu’il aurait préféré un coût à la minute.
Malgré la diversification des revenus, la publicité restera dominante
Cette incursion du micropaiement sur l’un des trois sites de radio du groupe fait partie de la stratégie globale de recherches de ressources complémentaires aux recettes publicitaires, lesquelles représentent aujourd’hui plus de 90 % des revenus de Rtl.fr, Rtl2.fr et Funradio.frLa vente de contenus, la location de base de données ou la vente de produits dérivés, comme la nouvelle boutique de tee-shirts personnalisés récemment ouverte sur RTL2, constituent des tests pour Benoît Cassaigne. ” Je continue de croire à des modèles essentiellement publicitaires pour nos sites, lance t-il. La publicité on line a de l’avenir, et la baisse actuelle du marché est illusoire. Les annonceurs classiques continuent d’investir en ligne.”
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