‘ Sprinter ‘ en effet car le Rollei se distingue par sa rapidité. Rapidité d’exécution : 1,34 s pour démarrer, zéro seconde de latence à la prise de vue et
5 centièmes de seconde de latence à la mise au point. Le Rollei est un des rares petits compacts à déclencher immédiatement lorsqu’on le lui demande et rien que ce point mérite des lauriers. Rapidité également pour l’accès aux commandes, avec
une seule touche pour atteindre les fonctions principales. Dernier point fort du Dr5 : son zoom possède une véritable position grand-angle, ce qui est très appréciable en intérieur.
Pour le reste, le Dr5 qui ressemble énormément au Ricoh R1 souffre d’un niveau de bruit élevé (ce qui est dommage car sa sensibilité grimpe jusqu’à 800 ISO, mais à quel prix !), d’aberrations chromatiques très marquées
(franges bleues sur les bords dans les contre-jours) et son zoom ne comporte que peu de paliers, ce qui rend son utilisation désagréable. Un sprinter constrasté donc, avec une efficacité mécanique étonnante, mais qui livre des images
moyennes.
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