Passer au contenu

ROG Ally : voici (presque) tous les détails du « Steam Deck » d’Asus !

Asus a communiqué l’essentiel des détails techniques et les promesses de sa future console/PC portable, la ROG Ally. Un genre de Steam Deck survitaminé, mais plus compact et plus léger. Il ne manque cependant qu’une toute petite information… assez capitale !

La « tueuse de Steam Deck » est enfin là ! Après avoir été partiellement révélée en début de mois – qui a vu tous les détails fuiter à cause d’un influenceur peu scrupuleux – voici que la ROG Ally d’Asus est enfin officielle en ce mardi 25 avril. Cette console portable à écran Full HD est dans la même veine de que le Steam Deck de Valve, à savoir une machine dont le matériel est hérité du monde du PC.

Et encore plus chez la console d’Asus : outre la puce x86 signée AMD comme chez Valve, Asus a aussi fait appel à Windows 11. Avec le but avoué d’offrir la compatibilité maximale avec toutes les plateformes logicielles et autres anciens titres du monde PC.

Un hardware de PC

ROG Ally Hardware PC

 

Comme pour le Steam Deck, la ROG Ally fait appel à une puce tout-en-un de chez AMD (on parle d’APU). Plus récente, la puce intégrée s’appelle AMD Ryzen Z1 Extreme et s’avère moins « custom » que la puce « Aerith » du Steam Deck, car elle découle d’une puce existante (Ryzen 7 7840U). Mais elle est surtout bien plus moderne et donc bien plus puissante. Promettant ainsi plus d’images par seconde ou de meilleurs niveaux de détails.

Lire aussi : ROG Ally : la future console d’Asus promet Cyberpunk 2077 à 60 fps ! (avril 2023)

Côté processeur (CPU), il s’agit non plus de cœurs Zen 2, mais de tout 8 nouveaux cœurs Zen 4 (16 tâches) cadencés à 3,3 GHz (et 5,1 GHz en boost). Même son de cloche côté GPU avec pas moins de 12 cœurs RDNA 3 en lieu et place des 8 cœurs RDNA2 de son concurrent (on parle d’une Radeon 780M). Intégrant le CPU et le GPU, la puce profite d’une meilleure montée en puissance (jusqu’à 30W) tout en étant plus efficace énergétiquement grâce à sa gravure en 4 nm (contre 7 nm pour la puce du Steam Deck). Couplé à 16 Go de LPDDR5 et un SSD de 512 Go en PCIe 4.0, la machine ressemble beaucoup à un ultraportable côté « motorisation ». Ce qui lui permet d’intégrer un système bien connu (lire plus bas).

Côté affichage, l’écran 7 pouces est une dalle LCD 16/9e Full HD (1080p) avec de très bonnes spécifications : contraste de 1000:1, couverture de 100% de l’espace sRGB, temps de réponse de gris à gris de 7 ms, luminosité maximale de 500 cd/m² ou encore double traitement de surface de chez Gorilla Glass (DXC pour limiter les reflets parasites et Victus pour la résistance aux rayures).

Windows 11 et tous vos jeux

Windows 11 compatibilité plateformes

Outre un « hardware » plus puissant qui promet des performances bien supérieures à celles du Steam Deck, la ROG Ally a surtout un atout de poids : la présence de Windows 11. Il faudra voir comment le système de Microsoft se gère tactilement dans un format aussi compact, mais le fait que toutes vos plateformes gaming (GOG, Steam, Epic, Xbox Game Pass etc.) soient pris en charge sont un argument choc. Plus encore que le Steam Deck, la machine d’Asus prend le contre-pied des consoles où la plus-value se fait sur les jeux.  Outre cette « ultra compatibilité », le système de Microsoft apporte aussi un potentiel usage PC avec les bons accessoires.

Pour son usage principal de console, Asus a bien eu le temps d’étudier non seulement le Steam Deck mais aussi les offres de consoles chinoises comme la OneXPlayer dont la ROG Ally semble davantage s’inspirer. Dans sa présentation à la presse, Asus a mis en lumière la horde de micro-détails ergonomiques comme la courbure et le texturage des gâchettes, les angles d’inclinaison de la carlingue censées faciliter la prise en main ou encore la localisation et la forme des joysticks.

L’inconnue du prix

En plus d’être une console (théoriquement) bien plus puissante en usage nomade que le Steam Deck, le ROG Ally est aussi un vrai PC une fois branché à un trio clavier/souris/écran – alors qu’il faut bricoler avec sa concurrente (et payer une licence). De plus, son processeur tout-en-un d’AMD à 30W offre les performances d’un PC ultraportable haut de gamme, de nombreux utilisateurs pourraient ainsi en faire leur machine principale. Ce d’autant plus que l’appareil prend en charge les boîtiers externe XG Mobile à carte graphique intégrée.

Lire aussi : Asus ROG Ally : découvrez en vidéo la « tueuse de Steam Deck » (avril 2023)

En matière de consommation, de chauffe et de bruit, Asus promet de plus une partition intéressante : sans même faire appel à du Liquid Metal comme sur ses PC gamers, la machine promet 30 dB max à 30W, une chaleur mieux évacuée grâce à deux ventilateurs et un caloduc adapté à toutes les positions dans l’espace. Et surtout une autonomie au moins équivalente au Steam Deck – mais avec de meilleures performances. Il y a donc une perspective de bien meilleures endurances avec les jeux les moins gourmands en gérant la puissance de la puce. Laquelle devrait être entièrement paramétrable depuis l’interface Armoury Crate SE. Une version spécialement enrichie pour la console et qui devrait de plus permettre de centraliser tous vos jeux dans une ludothèque globale.

Outre la qualité finale du produit, il reste en suspend l’importante question du prix. Dont la réponse sera apportée par l’événement de lancement mondial qu’Asus a programmé au 11 mai prochain en présence de pontes de chez AMD et Microsoft. Mais rien qu’à regarder la liste (et la qualité !) des composants, on s’attend à un tarif (bien ?) supérieur à celui du Steam Deck…

🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.


Votre opinion
  1. Hâte de voir cela.
    Ayant craqué pour le steamdeck, je ne dis pas non à un format un peu plus compact et léger et si en plus c’est sous Windows,plus puissant et avec la même autonomie, ce n’est que du plus. Reste la question du prix qui sera forcément impacté par la présence d’une licence Windows. RDV le 11 Mai.

Les commentaires sont fermés.