Avec son enceinte Move, Sonos avait ouvert son cœur au Bluetooth. Avec la Roam, cette timide approche devient une déclaration d’amour assumée. La dernière enceinte du spécialiste du multiroom est une version maison des Wonderboom d’Ultimate Ears et autres Libratone. Mais Sonos ne s’est pas contenté de proposer une enceinte Bluetooth classique… longtemps après tout le monde. Son gadget dispose de quelques fonctionnalités assez uniques et s’inscrit pleinement dans l’écosystème de la marque.
D’un point de vue esthétique, la Roam ne révolutionne pas le genre. Un tube aux contours biseautés, deux coloris (noir et blanc) quelques touches physiques pour les commandes les plus utiles et un micro pour activer les assistants vocaux, jusqu’ici rien de plus classique. La singularité de la Roam est ailleurs et notamment dans sa double connectivité, Bluetooth et Wifi. En effet, elle n’est pas conçue pour fonctionner uniquement hors de l’écosystème de la marque. Bien évidemment il est toutefois possible d’utiliser son smartphone en tant que source et d’y diffuser de la musique sans passer par l’application Sonos.
Le swap, une fonction exclusive
Mais la Roam peut aussi fonctionner en adéquation avec un système multiroom existant et même interagir avec lui. En Wi-Fi, la Roam peut tout simplement intégrer une installation et s’ajouter à la liste des périphériques Sonos. Mais elle dispose aussi d’une fonctionnalité qui lui est propre : le swap. Il s’agit d’une fonction qui permet, après un appui long sur une touche dédiée, d’envoyer la musique vers l’enceinte Sonos la plus proche, qu’il s’agisse d’une Move, d’une Beam ou d’une Playbase. En fonction de la durée de l’appui, l’utilisateur décide s’il veut que la musique soit partagée entre toutes les enceintes, Roam comprise, ou s’il veut simplement basculer sa musique de son enceinte nomade au système maison. Bien évidemment, comme pour les autres produits Sonos, il est possible d’associer plusieurs Roam dans un même système.
Une enceinte qui se connecte à son environnement
À l’intérieur de la Roam, on retrouve deux amplificateurs de classe H, mais aussi un tweeter et un woofer. Chez Sonos, Stephen Hempton, le chef produit derrière la Roam, que nous avons pu interroger à l’issue de la présentation, explique que l’une des raisons pour lesquelles la marque a tant tardé à commercialiser une enceinte nomade était justement les difficultés à obtenir une qualité audio satisfaisante. En l’occurrence, la partie matérielle n’est pas toujours suffisante, c’est pourquoi Sonos a développé la fonction Automatic Trueplay, qui permet à l’enceinte de « scanner » son environnement et d’ajuster le son en fonction. Cette fonctionnalité avait déjà été déployée sur la Move, mais la version embarquée sur la Roam va plus loin et devrait d’ailleurs être proposée sur la Move dans les prochaines semaines via une mise à jour.
La moins chère des enceintes Sonos
L’autonomie annoncée de la Roam est de 10 heures en Bluetooth. En veille, celle-ci peut s’étendre à 10 jours. Pour le recharger, Sonos propose deux possibilités, par câble USB-C, bien évidemment, mais aussi par induction sur n’importe quel chargeur sans-fil Qi. Mais pour ceux qui souhaiteraient un pack complet, la Roam fonctionne avec un accessoire dédié : une base qui permet de la charger. Celle-ci n’est pas inclue dans la boite, il s’agit d’une option à 49 euros.
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Enfin, comme elle est supposé accompagner son propriétaire partout et notamment dans des lieux habituellement hostiles aux produits tech (la plage, les bords de piscine et les lieux de vacances en général), la Roam est dotée d’un indice de protection IP67 qui la rend résistante à l’eau et à la poussière. La nouvelle enceinte Bluetooth de Sonos sera disponible dès le 20 avril à 179 euros.
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