C’est le grand ménage dans la gamme de vélos électriques Décathlon. L’enseigne de sport préférée des Français vient à peine de dévoiler ses nouveaux VTT électriques maison et ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. Cette fois, c’est la gamme Riverside, celle des VTC, qui est concernée avec l’apparition d’une nouvelle référence au catalogue : le Riverside 520 E. Sa promesse ? Un prix contenu et une autonomie XXL.
Esthétiquement, le 520 E reprend le cadre bien connu des Riverside pour y ajouter une partie électrique intégrée de façon simpliste. Monté sur des roues de 28 pouces, il s’équipe également de freins à disques hydrauliques, d’une fourche Suntour (63 mm de débattement) et d’un dérailleur Microshift à 8 vitesses. Si le système d’éclairage est intégré par défaut, ce n’est pas le cas des gardes-boue et du porte-bagages qu’il faudra ajouter en option, si besoin. Pour le reste, c’est un vélo plutôt complet et bien fini, dans la veine de ce que propose Décathlon depuis des années.
100 km d’autonomie promis
Côté électrification, le 520 E progresse légèrement par rapport à son prédécesseur, le 500 E (qui disparait du catalogue). La partie moteur reste inchangée, il s’agit toujours d’un système dans le moyeu arrière de 250W qui développe 42 Nm de couple, soit une valeur honnête dans la majorité des besoins. Celui-ci fonctionne toujours sur trois modes d’assistance qui font varier la puissance d’assistance et l’autonomie, mais pas la vitesse maximale, toujours limitée à 25 km/h.
En revanche, la nouveauté concerne la batterie qui passe sur un format 500 Wh (contre 418 Wh auparavant). Ce que ça change ? L’autonomie bien entendu. Désormais, dans le mode d’assistance le plus doux, le Riverside serait capable de dépasser les 100 km avec une seule charge. Cette batterie équipée de celles lithium-ion (LG ou Samsung selon le lot) est amovible pour être chargée à distance du vélo. Malheureusement, Décathlon n’a pas jugé bon d’essayer de dissimuler la batterie dans le cadre, ce qui donne un côté assez daté à l’ensemble. Néanmoins, ce procédé permet de produire le 520 E à un moindre coût, ce qui permet à la marque sportive d’annoncer son VAE à 1 399 euros.
Certes, le VTC électrique de Décathlon n’a que peu progressé par rapport à sa précédente version. Il se contente toujours d’un moteur quelque peu limité en termes de vélocité, mais aussi d’un afficheur des plus basiques. Pour autant, compte tenu du niveau d’équipement, et du fait qu’il est possible de bénéficier d’un bonus écologique ou d’autres subventions locales, son rapport qualité/prix nous parait plutôt intéressant. Certains lui préféreront un NCM C5, plus soigné esthétiquement et dont la batterie a été dissimulée dans le tube, mais c’est sur la partie cycle et le cadre que Décathlon comble son retard en proposant un niveau de performance assez rare aux environs de 1 000 euros.
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Source : Décathlon
