Rappelez-vous vos années d’école maternelle. Ces cendriers en pâte à sel ou en terre cuite confectionnés pour la Fête des Mères. Objectivement, ils étaient hideux.
Mais c’était sans importance : c’était VOTRE ?”uvre !Avec les logiciels, c’est un peu la même chose : les outils que l’on programme soi-même ont tellement plus de valeur que les produits tout faits.Il y a vingt ans, les revues de micro-informatique regorgeaient de listings, souvent étalés sur plusieurs pages. Les lecteurs en raffolaient et n’hésitaient pas à se lancer dans l’aventure. Et pourtant, pour les saisir, quelle galère ! La moindre erreur de transcription et le programme plantait (et souvent l’ordinateur aussi, par la même occasion).Aujourd’hui, avec les sharewares et freewares, disponibles par milliers sur Internet, et qui couvrent pratiquement tous les sujets ?” du jeu de casino à la gestion d’un portefeuille boursier ?” on pourrait conclure à la désaffection du grand public pour les langages de programmation. Pourquoi refaire ce qui existe déjà, en effet ?Or, le déclin annoncé ne se produit pas. La programmation personnelle est loin d’être dépassée.Dans L’Ordinateur Individuel, nous publions souvent, dans la rubrique Pratique, de petits programmes en Visual Basic, VBA (le langage des logiciels de Microsoft Office) ou Javascript.Ces petites routines nous valent un abondant courrier des lecteurs. Qu’il s’agisse de demandes de précisions ou de suggestions d’améliorations, toutes ces manifestations témoignent que la programmation fait de nombreux adeptes et, surtout, qu’elle n’est aucunement réservée aux spécialistes. Il est vrai que la prise en main d’un langage comme Visual Basic est réellement intuitive et agréable.De fait, nos ” grands ” logiciels ne peuvent jamais se plier exactement à nos besoins. Rien de tel, alors, qu’une petite macro pour convertir, sur une plage de cellules, les francs en euros, ou pour afficher une petite horloge dans un coin du bureau de Windows.Certes, ces petits programmes sont ?” souvent ?” moins performants que ceux du commerce. Mais il est si simple de les adapter, de les modifier et de les faire évoluer.Et surtout, quelle intense satisfaction de se dire que l’on a façonné ses propres outils !Prochaine chronique le mercredi 22 février
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