Après quatre ans de
guerre d’usure qui l’opposait à la société NTP, RIM hisse le drapeau blanc. Le fabricant canadien accepte finalement de payer 612,5 millions de dollars à NTP, qui l’accusait de
violation de brevets. De quoi monnayer définitivement l’exploitation des licences controversées et calmer les ardeurs de NTP, qui s’engage en contrepartie à abandonner toute plainte. Le 24 février dernier, le juge chargé de l’affaire avait
refusé de rendre une décision, exhortant les deux sociétés à trouver un accord amiable. C’est donc chose faite, mais RIM n’avait pas vraiment le choix. En cas de victoire judiciaire
de NTP, le fabricant aurait été contraint dabandonner son service de messagerie mobile BlackBerry aux Etats-Unis.
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