‘ Depuis le mois de janvier nous constatons une forte augmentation des demandes d’enregistrement de noms de domaines sectoriels ou génériques ‘, reconnaît une responsable de l’Afnic, Marine Chantreau.
Appliqués à un nom de domaine, les noms dits ‘ génériques ‘, recouvrent tout ou partie d’un secteur d’activité (boulangerie.fr, automobile.fr).Mais si leur terminologie semble claire, ils restent juridiquement très difficiles à définir. Après consultation, ni l’Institut national de la proporitété industrielle (INPI), ni l’INSEE, ne sont à même de fournir de classification adaptée. Sur Internet, ces termes constituent de forts générateurs de trafic pour les sites utilisateurs et ce au détriment des autres acteurs du marché.
Trancher dans le vif
Une situation cornélienne, pour l’Afnic, qui depuis sa création s’emploie à clarifier l’attribution du .fr et de ses dérivés, en faisant appel au besoin à des procédures jugées contraignantes. ‘ Nous avons d’abord proposé à nos 900 adhérents, de valider par un vote en ligne, les noms génériques, poursuit Marine Chantreau, mais nous avons finalement décidé de geler les procédures jusqu’au prochain conseil d’administration qui aura lieu le 24 mars. ‘
Malgré tout, si la non-attribution des noms génériques était levée, certains noms resteraient aux yeux de l’Afnic ‘ des fondamentaux non attribuables ‘. Il en irait ainsi, des appellations géographiques, des noms relatifs au service public, à Internet, ou portant atteinte à l’éthique et aux bonnes m?”urs.
Toutes ces bonnes intentions n’empêcheront pas quelques bizarreries. Ainsi, pour ce qui touche au monde de l’information, il existe bel et bien, un site info.fr, aujourd’hui encore en construction. A l’inverse, pour les passionnés darboriculture, le site bonzai.fr reste une voie sans issue.
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