Ricoh fait évoluer sa gamme d’appareils photo baroudeurs avec ce nouveau WG-30, un compact renforcé capable de nager jusqu’à 12 m de profondeur, d’encaisser des chutes de 1,5 m de haut et d’endurer des températures négatives jusqu’à -10°C. Le parfait compagnon de Nicolas Hulot, Bear Grylls ou d’un ours polaire.
De nombreux accessoires
La grande nouveauté de ce boîtier, c’est l’apparition de nombreux accessoires optionnels pour embarquer son WG-30 sur un casque, un vélo, une auto comme… une GoPro. En s’inspirant du modèle économique de GoPro, c’est à dire la vente d’accessoires, Ricoh espère sans doute grossir ses marges. Le seul doute que nous avons tient dans le format de l’appareil, plus encombrant qu’une caméra d’action.
Optique classique
Pas de super grand angle mais un grand angle sage, puisque le WG-30 propose un petit 28-140 mm, soit un zoom x5. Le capteur est un CMOS BSI de 16 Mpix, capable de monter jusqu’à 6400 ISO. Et il va en avoir besoin, comme vous le lirez plus loin. Sa fiche technique est somme toute classique, mais il devrait faire le job.
L’écran de la honte
230.000 points : c’est le nombre de points de l’écran du Panasonic TZ7 sorti en 2009. C’est aussi la définition de l’écran de ce Ricoh WG-30 qui sort en cette fin 2014. Une définition vraiment inacceptable car insuffisante pour contrôler la netteté au premier coup d’œil. Il semblerait que Ricoh ait besoin d’écouler un vieux stock de dalles LCD, mais cela ne fait pas notre affaire.
Super maquereau
Comme ses prédécesseurs, le WG-30 intègre six ampoules LED autour de l’optique et un mode Macro à 1 cm, un équipement facilitant grandement la capture de détails avec l’appareil littéralement collé au sujet. C’était et cela reste une exclusivité des boîtiers baroudeurs Ricoh, d’autant qu’avec son étanchéité et sa résistance, on peut tout à fait imaginer shooter un détail de rocher, de corail (sans toucher) lors d’une session de snorkeling. À quand un mode « super maquereau » qui combinerait les capacités « macro » et « sous l’eau » ? (!)
Pas de stabilisation, capteur BSI
Que ce soit un choix technique ou marketing, l’absence de stabilisation du capteur ou de l’optique est une erreur, a fortiori dans un produit taillé pour l’action. Les WG de Ricoh se passent depuis toujours de stabilisation physique et ont toujours fait appel à une stabilisation logicielle, dite numérique, moins efficace. Heureusement que Ricoh équipe ce WG-30 d’un capteur très sensible dit rétroéclairé (BSI, pour back side illuminated) qui permettra de pallier quelque peu cette déficience par une meilleure montée en sensibilités (ISO).
Ce compact renforcé et étanche sera disponible début novembre en deux versions :
– le WG-30 sans Wi-Fi à 249 euros
– le WG-30W équipé du Wi-Fi à 279 euros
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