Sur la seule image dont nous disposons à l’heure actuelle du GR III, le nouveau compact expert de Ricoh, il est difficile de le discerner de ses aïeuls les GR I et GR II sortis respectivement en 2013 et 2015. S’il semble conserver le même gabarit – nous vérifierons cela sur le stand de Ricoh – il conserve à coup sûr la focale qui fait son succès, un équivalent 28 mm ouvrant à f/2.8. L’optique est pourtant toute nouvelle, pour répondre à la montée en définition du capteur d’une part (lire plus loin) et pour proposer un mode macro à 6 cm contre 10 cm auparavant.
Les nouveautés du GR III sont électroniques : nouveau capteur, nouveau processeur, nouvel écran. C’est du côté du capteur que la différence se fait avec ses prédécesseurs. Le 16 Mpix non stabilisé à détection de contraste des précédents modèles fait place à un nouveau modèle de 24 Mpix stabilisé mécaniquement et qui profite d’un système de mise au point hybride conjuguant détection de contraste et corrélation de phase. En clair on bénéficiera d’images mieux définies, et de moins de clichés flous grâce à la stabilisation et à un autofocus plus percutant. De quoi améliorer le ratio de « bonnes » images pour ce roi de la photo de rue.
De nombreuses améliorations techniques
S’il apparaît logiquement très (trop ?) conservateur, le GR III renforce cependant massivement ses fondamentaux, sans afficher de rupture avec sa lignée. Aucune information n’a filtré quant aux capacités de traitement du processeur (rafale max ? nouveau moteur de rendu ?), mais on sait au moins qu’il gère la Full HD à 50 images par seconde. Ce qui est bien le minimum en 2018 !
L’écran lui évolue puisqu’il affiche désormais 1,04 Mpix et s’avère tactile… sans plus de détails. Est-ce seulement pour la revue des images ou aussi pour le pilotage des menus ? A vérifier lors du test ! Puisqu’on parle des menus, le GR III proposera, via une touche paramétrable, un recadrage rapide en 35 mm et 50 mm, à la façon de ce que propose le Leica Q. On perd en définition et on ne retrouve jamais le même effet de compression des perspectives, mais le Leica Q a prouvé que cette fonction peut dépanner de manière efficace dans certaines circonstances.
Conservant des fondamentaux – ergonomie, connexion Wi-Fi, obturateur au 1/4000e, etc. – le GR III profite de nombreuses améliorations techniques (USB C) et d’ajouts de fonctions (cadrage carré). Au sacrifice d’un accessoire : le flash intégré. La griffe flash est heureusement toujours de la partie, mais peut-être certains déploreront l’absence de flash intégré. Et d’autres l’absence d’écran orientable et de viseur électronique – ce qui serait bien légitime, même si on imagine que Ricoh a fait ce choix pour garder le format de poche.
Annoncé en développement, le GR III devrait arriver au début de l’année 2019 à un prix encore non communiqué.
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