Dirigé par Rick Belluzzo, qui a bien voulu répondre à nos questions, Quantum profite des nouvelles législations pour se repositionner sur le domaine des sauvegardes sécurisées sur disques.01Réseaux : Tout d’abord, quelles sont les raisons qui vous ont poussé à quitter HP, puis SGI et Microsoft ?
Rick Belluzzo : Une expression dit Autant de cuisiniers que de cuisines. Pas facile de changer les choses ! Cette situation existait chez Microsoft comme chez HP. Chez SGI, ils ont manqué la phase de
‘ commoditisation ‘ qui aurait permis de démocratiser les serveurs graphiques à haute définition. J’ai préféré me consacrer à une entreprise plus petite mais prometteuse, où mon action pourra avoir un impact
visible.Pourtant, le marché du stockage sur lequel évolue Quantum n’est pas très en forme. Qu’en pensez?”vous ?
Il s’agit d’un secteur en phase de consolidation, qui pèse 5 milliards de dollars. Les nouvelles réglementations Sarbanes?”Oxley en font un domaine incontournable et en expansion, où nous allons apporter des
services de sauvegardes sécurisées sur disques qui nous permettront de nous différencier. C’est un domaine où l’obligation des procédures de sauvegarde modifie le marché.
En tant que fabricant de solutions de systèmes de sauvegarde et d’archivage, nous lançons ainsi de nouveaux outils de sécurité qui autorisent le chiffrement de bandes et la compression des données. Le coût de gestion du gigaoctet
va encore diminuer avec l’introduction de nos nouveaux systèmes à base de disques DPM5500, DX3000 et DX5000.Chez qui achetez?”vous vos disques, et vous-même, vendez?”vous en OEM ?
Nous réalisons la moitié de nos ventes en OEM, et l’autre moitié par l’intermédiaire d’intégrateurs spécialisés. Nous vendons à HP, Sun Microsystems, IBM et Dell. Concernant les disques, nous avons plusieurs
fournisseurs, mais je ne saurais vous détailler les provenances pour chaque équipement.Début 2000, de nouvelles sociétés se sont créées autour de l’archivage en ligne. On a même vu des opérateurs télécoms offrir des solutions… Avez?”vous des projets dans ce domaine ?
Nous allons fournir des outils de monitoring à distance, mais nous n’avons pas l’intention de nous substituer à nos partenaires dans les services. Nous proposons des solutions de sécurité sur bandes faciles d’emplois,
sachant que peu de services informatiques pensent à les chiffrer (aux États?”Unis, on entend beaucoup parler d’histoires de vol de bandes, souvent en interne, qui n’étaient pas protégées). Et le fait que les temps de restauration
des bandes ne sont pas encore garantis montre que la gestion du cycle de vie du stockage n’est pas encore une habitude.En quoi consiste votre nouvelle politique de sécurité pour les bandes ?
Nos systèmes DLT Sage embarqueront, dans le firmware de chaque appareil, un système de protection qui ne sera accessible que par des clés électroniques. Elles seront gérées par chaque système disque, par l’application du
serveur, ou encore par la bibliothèque.Si le système serveur tombe en panne, on ne pourra plus rien relire ?
On pourra bien sûr récupérer les données selon certaines procédures, mais ces lectures ne seront pas ouvertes à n’importe qui, comme c’est le cas actuellement avec des fichiers non protégés. On proposera ces fonctions de
chiffrage par clés sur la majorité de nos nouveaux produits.
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