Qu’elle était imposante,l’informatique des années 60 ! Ces ordinateurs stockés dans de grandes armoires, entourés d’un essaim d’informaticiens en blouses blanches. A cette époque, les clients étaient pieds et poings liés à un constructeur. Pas question de gonfler inopinément son IBM 360 pour en faire un IBM 370 ou d’ajouter ?” petite folie pour l’époque ?” 16 Ko de mémoire à son PDP-8.La moindre intervention était effectuée, à prix d’or, par des techniciens spécialisés, forts de leur monopole et de l’inexpérience du client. Avec l’avènement de la micro-informatique, les utilisateurs ont acquis davantaged’autonomie. Aujourd’hui, barrettes mémoire, cartes graphiques, scanners etlogiciels de comptabilité sont en vente libre. Maisce marché ouvert a un vice : dès que vous avez acheté votre logiciel, vous cessez d’être une source de profit pour les éditeurs. Alors les grands acteurs du marché, Microsoft en tête, multiplient les initiatives pour rétablir cette lucrative dépendance. C’est le cas, par exemple, des mises à jour régulières et quasi obligatoires de logiciels, sans lesquelles le support technique de l’éditeur vous laisse à vos écrans bleus. De même, les programmes exigent de plusen plus souvent un accèsà Internet, que ce soit pour obtenir une clé d’activation comme Office XP ou pour actualiser son antivirus, comme le programmede Symantec. Or, êtretributaire d’une connexion au Web n’est pas sans risques : qui n’a jamais pesté contre une connexion désespérément lente, voire carrément interrompue pendant plusieurs jours ? Utilisateurs, profitez biendu peu d’autonomie qu’il vous reste sur vos logiciels. Car celle-ci pourrait bien encore se réduire…
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