Laissé pour mort après avoir été exécuté d’une balle en pleine tête, vous reprenez connaissance dans l’appartement crasseux du médecin local, bien décidé à retrouver vos bourreaux. Ce qui frappe en premier lieu dans cet épisode, ce sont les nombreuses similitudes avec le précédent opus, Fallout 3. Graphismes identiques, et donc forcément vieillissants, décors semblables et mêmes défauts récurrents (instabilité chronique, animations saccadées). Mais passé cette petite déception, difficile de ne pas être séduit par le colossal travail réalisé par les développeurs. Les environnements de ce monde post-nucléaire sont immenses et la durée de vie toujours aussi gigantesque. Comptez une bonne cinquantaine d’heures pour achever toutes les quêtes du jeu. Le monde dévasté est toujours aussi hostile. Difficile de ne pas céder à la paranoïa lorsque la moindre rencontre avec un humain peut conduire à un affrontement et que les créatures mutantes s’avèrent plus vicieuses les unes que les autres. Dans ce nouvel épisode, l’apparition du mode “ Hardcore ”, disponible quel que soit le niveau de difficulté choisi, augmente encore le sentiment d’immersion, puisqu’il vous oblige à surveiller vos paramètres vitaux (hydratation, satiété) ou le poids des munitions emportées. De quoi séduire largement les amateurs de jeux de rôle réalistes.
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