Fin de grève hier à iBazar. La direction a cédé sur l’une des revendications des manifestants qui occupaient les locaux de la start-up depuis lundi 23 juillet. En retour, les grévistes ont également cédé sur les ” primes d’incitation à partir “.Les grévistes voulaient en particulier que les heures supplémentaires effectuées sans compter à l’époque de la construction d’iBazar leur soient rétribuées. Une demande acceptée par la direction. Les détails de l’accord devraient être formalisés le 31 juillet prochain.Les manifestants ont par ailleurs accepté de retirer leur demande de prime de départ. Ils souhaitaient en effet que tous les salariés bénéficient d’une indemnisation de cinq mois de salaire s’ils souhaitaient partir. Enfin, le plan social est en cours de négociation.
Le mystère des vigiles
Restent les plaintes déposées par quatre manifestants et par la direction d’iBazar hier auprès de l’IGS (Inspection générale des services) à l’encontre des deux vigiles qui ont gazé les manifestants lundi dernier (voir notre article du 23 juillet).Si la direction et les ex-manifestants s’accordent sur le fait que ces deux hommes appartiennent à la police nationale, le discours du PDG France de la start-up a évolué. Lundi, il exprimait son souhait de protéger les personnes bloquées dans les locaux d’iBazar avec les vigiles ; et, mardi, il portait plainte contre ces mêmes vigiles. Ils seraient venus casser du manifestant de leur propre initiative, et sans aucune rétribution financière.Alors que (ou qui) croire ? L’affaire est à présent entre les mains de la police des polices qui se refuse pour le moment à tout commentaire.
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