E
n dix-huit mois, l’Administration a rattrapé son retard par rapport à ses homologues étrangers et même par rapport au secteur privé, et les NTIC (nouvelles technologies de l’information et de la communication) font l’objet d’une forte adhésion de la part des agents.”Alors que les personnels du ministère de l’Economie et des Finances entament une grève contre la modernisation de leur maison (lire encadré), Bruno Lasserre dresse un bilan positif dans le rapport sur l’Etat et les technologies de l’information (*) qu’il a remis au Premier ministre. Il s’agissait de savoir comment l’Administration utilise déjà ou peut utiliser les nouvelles technologies comme levier pour le service à l’usager. Il nuance cependant son optimisme : “Il est vrai que le rattrapage, surtout tiré par l’offre, est plus de nature quantitative que qualitative – on n’en est pas encore au travail coopératif. En outre, il concerne davantage le back office que les téléprocédures, mais les obstacles, en particulier ceux qui concernaient la signature électronique, sont levés “. Pour l’avenir, le rapport invite le gouvernement à un“changement de braquet” à travers soixante recommandations concrètes. Par exemple, favoriser une logique de “guichet unique interactif”, accélérer le chantier des téléprocédures au-delà du domaine fiscal et social, ou encore doter l’Etat d’outils de reporting.
(*) Disponible sur le site : www. admifrance. gouv. fr/lasserre
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