Installation et déploiement
L’installation des serveurs d’EMC et de Computer Associates est assistée et simple, tandis que celle de la solution BackupPC, constituée de scripts Perl, est plus complexe. Elle nécessite l’installation de
logiciels tiers (serveur Web Apache, utilitaires Rsync et Tar). Le déploiement de l’agent BackupPC pour les postes Windows réclame l’installation préalable du logiciel d’émulation Cygwin sur les postes, qui permet
l’exécution de l’utilitaire de synchronisation Rsync.Chez CA et EMC, l’installation de l’agent est effectuée par télédistribution depuis le serveur central. Point positif, l’agent Retrospect d’EMC configure automatiquement le coupe?”feu, hormis sur les
postes Linux. Enfin, les serveurs de CA et d’EMC détectent automatiquement la connexion d’un nouveau poste sur le réseau, et peuvent procéder à une éventuelle sauvegarde.
Paramétrage du poste client
Tous les logiciels proposent des interfaces minimalistes côté client. BackupPC possède une interface permettant à l’utilisateur de réaliser des tâches rudimentaires de sauvegarde et de restauration. Chez CA,
l’interface utilisateur est quasi inexistante, en particulier sur les plates?”formes Mac et Linux. Au mieux, l’utilisateur dispose sur les postes Windows d’un assistant minimaliste, destiné à forcer une sauvegarde brute des
données sans filtres sélectifs.EMC propose un agent très simple pour les trois environnements pour éditer des préférences (répertoires à éviter, heure de la sauvegarde, etc.). Pour la restauration, EMC vend un composant serveur optionnel
(599 ? HT), qui permettra à l’utilisateur de restaurer lui-même ses données à partir d’une interface Web.
Administration des sauvegardes
Nous avons examiné les types de médias gérés et les stratégies de sauvegarde. Contrairement à ses concurrents, BackupPC ne prend pas en charge la sauvegarde sur bandes, lecteurs externes ou périphériques optiques. Le logiciel se
contente de sauvegarder sur les disques attachés au serveur (DAS, SAN, NAS).Les solutions de CA et d’EMC prennent en charge les lecteurs et les médias de bandes : formatage, éjection des bandes, migration D2T, écriture Worm, contrôle de la compression, etc. Seul Retrospect d’EMC offre
trois niveaux de stratégie de sauvegarde : totale, individuelle et par groupes d’utilisateurs. Mais il n’indique pas la durée, ni le volume des sauvegardes, contrairement à BrightStor ARCserve Backup. A noter, aucun logiciel ne
s’interface avec un annuaire d’entreprise.
Rapidité et ergonomiede restauration
Nous avons mesuré les taux de transfert et les temps de restauration. Lors de la restauration complète depuis une bande vers un poste Windows, le laboratoire a mesuré un débit de 7,21 Mo/s pour BrightStor de CA et de
6,39 Mo/s pour Retrospect d’EMC. Des valeurs faibles face au débit théorique du LTO-1 de 16 Mo/s et de la bande passante du réseau Ethernet déployé (100 Mbit/s soit 12,5 Mo/s).La restauration de trois fichiers de taille réduite, pour un volume global de 2,78 Mo, est longue pour Bright-Stor, 4 min 15 s. Soit plus de la moitié du temps nécessaire à la restauration complète d’une
bande. Plus performant, Retrospect met 1 min 15 s.
Richesse fonctionnelle
Les concurrents de BackupPC dominent, car ils proposent de nombreuses fonctionnalités, dont la sauvegarde différentielle, la copie de volumes en mode bloc, optionnelle chez CA, ou la compression. Point positif, les trois solutions
sont capables d’éliminer les fichiers en doublon lors de la sauvegarde.Côté sécurité, le chiffrement est systématiquement mis en ?”uvre avec les trois solutions lors des communications client?”serveur. Lors des tests de gestion d’incidents, tels que suppression de fichiers pendant la
sauvegarde ou déconnexion du lecteur de bandes, Retrospect d’EMC signale le problème rapidement.
🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.
