Intel a annoncé mardi soir un chiffre d’affaires de 6,8 milliards de dollars pour le premier trimestre 2002, soit une progression de 2 % par rapport au même trimestre de l’année précédente. Le résultat net atteint 936 millions de dollars, en progression de 93 %.L’impact de ce dernier chiffre doit cependant être nuancé : suite à un changement des règles comptables américaines, les écarts d’acquisition sont désormais amortis sur les comptes de l’année 2001, et ne pèsent donc pas sur les comptes de ce premier trimestre.” Ces résultats sont conformes avec les attentes des analystes et marquent le retour à la croissance d’Intel, estime Gilles Granier, directeur-général d’Intel France. Le prix moyen de vente de nos microprocesseurs a augmenté grâce, notamment, au succès de nos puces haut de gamme Pentium 4. De plus, nous tirons bénéfice de la modernisation de notre outil de production, entamée l’année dernière. La production des microprocesseurs sur des wafer de 300 mm, contre 200 mm auparavant, nous permet de réaliser des réductions de coûts sur les puces. “Ainsi, Intel fait état d’une progression de sa marge brute qui atteint 51,3 % ce trimestre contre 49 % l’année précédente. Sans l’affaire Intergraph (un conflit de brevets, NDLR) qui pèse pour 155 millions de dollars sur les comptes, le fondeur aurait enregistré une marge brute de 53,6 % sur ce trimestre.Le nombre d’unités vendues sur le premier trimestre 2002 est stable par rapport au quatrième trimestre 2001, traditionnellement fort du fait des ventes de fin d’année. Cependant, cet indicateur est peu significatif dans la mesure où les ventes de puces pour la Xbox sont inclues, sans pour autant être chiffrées par Intel.
Absence de signes de reprise mais visibilité sur la marge
En l’absence de signes tangibles de reprise, Intel est assez large concernant ses prévisions futures : le fondeur annonce un chiffre d’affaires compris entre 6,4 et 7 milliards de dollars pour le second trimestre 2002 et compte maintenir sa marge brute à 53 % sur l’ensemble de l’année.” Alors que la demande dans les marchés émergents reste solide, les marchés établis, comme ceux des Etats-Unis et de l’Europe, continuent à être touchés par la faiblesse des dépenses informatiques “, a déclaré ainsi Craig Barett, PDG dIntel. ” Il est trop tôt pour parler de reprise, mais nous sommes déjà prêts à en profiter pleinement, si celle-ci devait advenir “, a ajouté Gilles Granier.
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