C’est l’un des titres les plus prolifiques de l’histoire du jeu vidéo, à l’origine avec Alone in the dark et Silent Hill du concept de survival-horror, qui revient aujourd’hui attendu comme le messie.Et c’est une suite dans le même esprit que l’opus précédent, qui avait relancé la saga en 2005 en l’orientant un peu plus action. Même mécanisme de jeu, même variété de situations, mais changement de décor : on passe de l’Europe à l’Afrique et avec une partenaire à ses côtés d’un bout à l’autre du jeu. La chasse aux zombies et aux scientifiques, à l’origine de virus terrifiants, peut reprendre.
À deux, c’est mieux !
Comme d’habitude, Resident Evil remet en selle des personnages déjà croisés. C’est Chris Redfield, héros du premier épisode, qu’on incarnera. Il est secondé par une ravissante partenaire, inédite elle : Sheva Alomar.A deux, c’est mieux, surtout quand la partenaire, contrôlée par l’intelligence artificielle, n’est pas un boulet. Et force est de le constater : Sheva est très réactive. C’est là vraiment un des points forts du titre. Elle prend les initiatives qui s’imposent au bon moment : attaque, défense, soins… même si, revers de la médaille, elle a tendance à ramasser avant vous les munitions qui découlent de l’élimination d’ennemis. Rien ne vous empêche de récupérer ce que vous voulez dans son sac après coup, puisque vous avez accès aux deux inventaires. A cette expérience en solo, avec une Sheva presque aussi vraie que nature, on pourra préférer une expérience à deux : en ligne, avec un partenaire distant bien réel sur un écran non divisé, ou bien sur la même console avec un ami, mais sur écran divisé. Dans tous les cas, le nouvel arrivé incarne Sheva. Bluffant ! Préparez-vous en tout cas à un voyage africain éprouvant, mais avec une diversité de situations et de décors (village, champ pétrolifère, grottes, ruines…) très appréciable.Outre moult zombies, on y croisera des créatures terrifiantes et gigantesques, sans oublier de vieilles connaissances. Plus que jamais, il sera alors judicieux de choisir la bonne arme au bon moment (certains passages sont coriaces !) et de réagir aux attaques pernicieuses en appuyant sur la bonne touche. Soulignons enfin une réalisation de haute volée et un des meilleurs graphismes du moment. De très nombreuses cinématiques, des décors subtilement éclairés, des bruitages et une musique hors pair, pas de doute : c’est du grand spectacleL’avis de la rédaction
On aime
La réalisation irréprochable, le graphisme impeccable, la diversité des situations et des défis, la narration parfaitement menée, le mode “ coop ” en réseau.
On n’aime pas
Le système d’accès à l’inventaire (et donc aux armes et aux soins) archaïque et contraignant.
Mention très bien
A partir de 18 ans
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