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Réseaux 4G : Orange en tête des déploiements, Free loin derrière

Au 1er janvier 2013, Orange a modifié 403 antennes-relais existantes pour les équiper en 4G, devant Bouygues Telecom 228, SFR, 207, et Free Mobile, 14.

L’Agence nationale des fréquences (ANFR) a publié une mise à jour de l’observatoire des déploiements dans les réseaux mobiles 3G et 4G, au 1er janvier 2013 qui montrent l’avance d’Orange sur ses rivaux, et le retard patent de Free, dans le déploiement des réseaux cellulaires 4G.

L’organisme a recensé 37 251 sites équipés d’antennes-relais pour la 3G (fréquences 2100 et 900 MHz) et 819 sites équipés pour la 4G (fréquences 2,6 GHz). Ce dernier chiffre a crû de 35 % par rapport au mois de décembre 2012, ce qui témoigne de la montée en puissance rapide des déploiements des réseaux cellulaires 4G par les opérateurs. Certains (SFR, Orange) ont ouvert leur réseau 4G dans certains villes (Marseille, Lyon, Montpellier)

Sur les 819 sites 4G recensés dans la bande de fréquences 2,6 GHz, Orange a modifié 403 antennes-relais existantes pour les équiper, Bouygues Telecom, 228, SFR, 207, et Free Mobile, seulement 14. Pour l’ANFR, les opérateurs ont déployé la 4G en procédant à des modifications techniques sur des stations 2G ou 3G déjà existantes, ce qui correspond pour cet organisme à une mise en service implicite.

Bouygues Telecom teste les fréquences 2G 1800 MHz pour la 4G

Le retard de Free peut s’expliquer par le fait que le quatrième opérateur est surtout mobilisé par le déploiement de son réseau 3G, notamment en zone urbaine où l’installation de nouvelles antennes-relais est devenue ardue en raison de la montée des oppositions liée aux inquiétudes sur l’impact des ondes sur la santé humaine.

Bouygues Telecom est le seul opérateur à bénéficier, en plus, de 51 autorisations d’expérimentation d’un déploiement de réseau 4G dans la bande des 1 800 MHz (fréquences utilisées en 2G), jusqu’au 1er avril 2014.

La filiale de Bouygues attend une décision favorable de l’Arcep et du gouvernement en vue de cette généralisation, en dépit des réserves de SFR et et d’Orange à ce sujet. Free Mobile, qui ne dispose pas de fréquences 1 800 MHz, serait le premier bénéficiaire de ce réemploi de fréquences 2G, au nom du principe d’égalité entre les opérateurs mobiles.

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Frédéric Bergé