Pour notre dernier article de cette série de reportages consacrés au présent et au futur de la division TV de Sony, nous avons posé trois questions à l’un des (nombreux) chefs du secteur du constructeur : Hiroshi Sakamoto. Un homme qui connaît bien les marchés européens et japonais, puisqu’il a travaillé sur le Vieux Continent et en particulier dans l’Hexagone, ce qui explique qu’il ait tenu à présenter son mot de la fin en français !
Retrouver la splendeur passée
Après une semaine passée au Japon à discuter avec les ingénieurs de Sony, à entrevoir leurs savoir-faire mais aussi à mettre le doigt sur certaines de leurs difficultés, on sent bien que malgré une décennie compliquée et malgré les rumeurs qui couraient fin 2011, Sony ne peut abandonner la télévision. C’est pour la marque nippone une question d’histoire, de prestige, d’honneur presque. Mais c’est aussi un élément clef de la consommation de médias, même à l’heure où Internet chamboule les comportements.
Le futur de sa division TV – et quelque part de son ADN – relève donc en grande partie de sa capacité à redevenir un élément moteur, à réfléchir et à proposer de nouveaux usages pertinents pour les téléviseurs. Et surtout de ne pas se laisser imposer le rythme non seulement par la compétition classique mais surtout par les entreprises informatiques telles qu’Apple ou Google.
Le défi est de taille mais les compétences sont là : il ne reste plus à Sony qu’à trouver la formule magique pour que cela marche. Facile à dire…
Lire les précédents volets de ce dossier : la télé 3D fait flop ; le Crystal LED ; la maîtrise de l’électronique ; la Google TV ; la 4K et l’Oled ; la marge et le design.
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