Tous les sites Internet pourront donc vanter leurs mérites sur les chaînes de télévision dès le 1er septembre, et pour une période d’essai de dix-huit mois. Mais attention, la vente directe de produits et de services reste entièrement prohibée. Le téléspectateur aura donc droit uniquement à une communication institutionnelle sur le nom des sites annonceurs.Derrière cette rigidité de façade la réalité semble quelque peu différente. Théoriquement, les grandes enseignes de la distribution restent interdites de publicité télévisuelle. Mais les promoteurs d’Internet ne sont pas à une transgression près, et les grandes surfaces comme Carrefour ou Casino auront désormais accès à la petite lucarne pour la promotion de leur site. Une concurrence déloyale faite aux petits détaillants de ” l’ancienne économie ” ? Seul l’avenir le dira.La décision du CSA remonte en fait au 22 février dernier, et elle avait provoqué quelques remous dans le landernau juridique ainsi qu’une vive réaction de la part de la ministre de la Culture de l’époque, Catherine Trautmann. En écho à ces réactions, le CSA s’était plié à l’exercice imposé de la concertation en recevant une trentaine d’organisations professionnelles représentatives des médias (presse, radio, cinéma et télévision).Les auditions terminées, l’autorité administrative indépendante sapprête maintenant à soumettre ses conclusions définitives à la nouvelle locataire de la rue de Valois, Catherine Tasca.
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