Fin 2005, au moment de l’ouverture du marché des renseignements téléphoniques, l’Autorité de régulation des télécoms (Arcep) mettait en place le site Internet
appel118.fr pour éclairer les consommateurs dans la jungle des numéros de type 118.
Les tarifs présentés sur le site sont publiés sur la base d’informations librement fournies par les titulaires de ces numéros.Un coup d’?”il jeté à la mise à jour de ce jeudi 28 juin 2007 permet de constater tout d’abord que le marché n’a pas gagné en simplification tarifaire. Et aussi que depuis plus d’un an, nombre de services ont revu leurs
tarifs à la hausse. A titre d’exemple, en novembre 2006, par exemple, le 118 000 (Bouygues Télécom) a augmenté les tarifs des appels depuis France Télécom, SFR et Bouygues Télécom. En avril dernier, les Pages Jaunes ont rehaussé leurs prix
pour les mobiles d’Orange et de Bouygues. Même chose pour le 118 218, détenu par Le Numéro.A la lecture de ce tableau, on est également frappé par le nombre de fermetures de numéros en 118 (celui de Free, de NRJ Mobile, ainsi que plusieurs tranches attribuées à Le Numéro). Preuve s’il en était besoin que ce nouveau marché
issu de la disparition du 12, plutôt boudé par les Français,
se cherche encore un véritable modèle économique.
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