A l’image des réseaux hertziens, le terminal mobile amorce à peine sa révolution. D’aucuns doutent déjà de l’avenir des téléphones WAP, ou dissertent sur celui du Palm ou du système Epoc de Psion, qui finira peut-être par subir l’offensive du camp PocketPC. De toute façon, quel que soit le choix du marché, il sera remis en cause lorsqu’il s’agira de déployer des applications à la mesure des débits offerts par le GPRS puis par l’UMTS. Pour traverser la période charnière qui s’amorce, mieux vaut donc minimiser les investissements dans l’achat des terminaux et optimiser les possibilités d’évolution du parc existant. Tout en se préparant à son inévitable renouvellement.Pour minimiser les investissements, une solution consiste à signer avec son opérateur GSM ou avec l’ASP (Application Service Provider) qui héberge l’intranet mobile un contrat de location évolutive prévoyant le renouvellement des terminaux. On peut aussi retarder l’échéance en jetant son dévolu sur le tout dernier cri en matière de téléphones portables. Nokia et Ericsson viennent ainsi d’annoncer les premiers téléphones GPRS. Tandis que l’Ericsson R380s, qui tourne sous système Epoc et possède un vaste écran, préfigure la convergence entre assistants personnels numériques et téléphones mobiles.
Un coût moins important que pour le renouvellement des PC
On peut même devancer cette convergence en optant pour un assistant personnel numérique de type Palm ou PocketPC, plus évolutif qu’un téléphone WAP. Ce type de terminal reçoit en effet aisément de nouvelles versions de son logiciel client (qui peut d’ailleurs être un navigateur WAP), voire des extensions matérielles, qui le transforment en GSM ou le dotent d’une interface GPRS. L’investissement correspondant à l’achat de ces assistants peut même être évité si les utilisateurs se sont eux-mêmes déjà équipés. Autre façon de profiter du parc existant : ces assistants sont capables d’exploiter les capacités de transmission des mobiles, dispensant ainsi d’acheter des extensions GSM. La communication peut aujourd’hui passer par les ports infrarouges des deux appareils, en attendant Bluetooth, dont l’adjonction à un assistant permettra de profiter des téléphones GPRS dotés de cette même interface.A moyen terme, il semble impossible de faire l’impasse sur le renouvellement du parc. Cependant, son coût ne sera pas rédhibitoire, comparé à celui des PC, dont la durée de vie moyenne n’excède pas trois ans. Mais le terminal ne représente que la partie visible de l’iceberg. Il faut prévoir sa migration dès aujourd’hui, lors de la conception de l’infrastructure applicative et du portail multiterminal qui la relaie. Un travail d’autant plus complexe que les terminaux seront de plus en plus variés. Même si la norme WAP 1. 2 devrait réduire la difficulté, puisqu’elle prévoit la transmission, par le terminal qui effectue une requête, de ses capacités ergonomiques.
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