C’est une marche forcée vers l’électrique qu’a entrepris Renault hier avec l’annonce de sa transition totale vers la voiture zéro émission avant 2030. En effet, jusqu’à l’annonce de son PDG, le constructeur français semblait vouloir retarder au maximum la fin des moteurs thermiques, en misant massivement par exemple sur l’hybride rechargeable. En effet, il y a un an à peine lors de l’inauguration du plan Renaulution, Luca de Meo évoquait un objectif de ventes de 90% de véhicules électriques à partir de 2030. Il n’aura fallu que quelques mois et la menace rampante de nouvelles mesures de la part de l’Union Européenne pour contraindre le Losange à revoir ses plans.
Un objectif, peu de voitures pour l’atteindre
Après avoir été le pionnier français en matière de véhicules électriques avec la Zoé, Renault n’a pas transformé l’essai loin de là. Hormis une Twingo ZE et la Dacia Spring, le catalogue électrique de Renault sonne creux. Les espoirs électriques de Renault reposent à présent sur la Mégane qui arrivera sur les routes dans les prochains jours, mais de Meo l’affirme « Dacia va suivre et son électrification va être cohérente avec un positionnement qui nous impose de ne pas augmenter les prix ». Seul problème : Renault n’a pas annoncé d’autres véhicules électriques à court terme, mis à part une R5 prévue pour 2024 et une probable 4L électrique quelques mois après.
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Or, avec un objectif aussi élevé et une échéance aussi courte, Renault va devoir mettre les bouchés doubles sur l’électrique. L’autre objectif de cette annonce pour Luce de Meo c’est évidemment de ne pas se faire distancer par son principal rival dans l’hexagone, Peugeot. En effet, la marque au Lion, propriété du groupe Stellantis a annoncé mi-décembre la fin du véhicule thermique pour l’Europe.
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