Plus petite que la Zoé mais non moins ambitieuse. En amont du salon de Genève, le constructeur au losange a enfin dévoilé la Twingo Z.E. La base technique de la voiture est tout sauf une surprise puisque Renault ne s’est jamais caché d’utiliser les mêmes éléments que sa cousine, la Smart Forfour.
En revanche, le design de la version électrique de la Z.E. relevait du mystère. La marque française n’a pris aucun risque en reprenant les traits d’une citadine renouvelée l’an dernier pour la troisième fois et à moins d’avoir l’oeil sur le logo « ZE Electric » à l’arrière, il sera impossible de distinguer cette Twingo électrique des versions thermiques.
Même l’aérateur situé sur l’aile arrière gauche, a priori inutile dans le cas d’un véhicule électrique, est présent. La raison ? Le refroidissement du moteur situé à l’arrière de la voiture, selon Renault.
Un moteur électrique de 81 chevaux
À l’intérieur, c’est un quasi copier-coller de la version thermique à l’exception de l’écran tactile au centre de la planche de bord. Il s’agrandit pour s’étaler dorénavant sur sept pouces et embarque la dernière version du système Easylink comme les dernières Clio et Captur.
C’est surtout sous le capot, ou plus exactement sous le coffre que se situent les principales innovations. La plus importante d’entre elles, c’est le moteur, le R80 de 60 kW, soit 81 ch et 180 Nm de couple.
Conjugué au faible poids de la Twingo, celui-ci promet quelques belles accélérations. Si Renault n’indique pas de temps pour passer de 0 à 100 km/h, il est tout de même possible de dénicher un 0 à 50 km/h dans les spécificités techniques. Celui-ci est réalisé en 4,2 secondes, ce qui est légèrement supérieur au 3,9 secondes de la MINI Cooper SE.
Autonomie : un point faible difficile à dissimuler
Quant à la batterie, le petit espace de la Twingo ne permet pas de réaliser de miracles bien au contraire. Les 22 kWh de la batterie pourraient bien être le talon d’Achille de la citadine française qui plafonne à 180 km d’autonomie en cycle mixte WLTP.
C’est bien moins que la concurrence, notamment issue du groupe Volkswagen (VW e-UP, Seat Mii Electric et Skoda Citigo e iV se basent sur 256 km dans les mêmes conditions). Compte-tenu de la faible capacité de la batterie, Renault n’a pas jugé bon de doter sa citadine d’une prise de recharge Combo. Il faudra donc se contenter d’une charge à 22 kW maximum (comme sur la précédente génération de Zoé).
La faible autonomie ne saurait avoir un impact sur le prix. À en juger par les premières rumeurs, Renault ne compte pas brader sa citadine, loin de là. La Twingo Z.E. pourrait même être plus chère qu’une Seat Mii Electric ou qu’un Skoda Citigo e iV puisqu’il se murmure que son prix tournerait autour des 25 000 euros. Une fois le bonus écologique de 6 000 euros déduit, le tarif paraît plus acceptable mais pas forcément plus compétitif.
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