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Renault change tous ses utilitaires électriques, voici les Estafette, Goelette et Trafic

La gamme actuelle est déjà électrifiée, mais Renault n’avait jamais lancé de châssis adapté à l’électrique jusqu’à présent. Tout change avec les nouveaux Estafette, Goelette et Trafic, assemblés en France, qui répondront à des autonomies et des vitesses de recharge dignes de ce nom, grâce à une architecture 800 V.

La gamme Utilitaire Renault évolue. Grâce à la coentreprise Flexis, que la marque au Losange lançait en avril l’année dernière avec Volvo et CMA CGM, trois nouveaux fourgons arrivent en 2026. Ils remplaceront une gamme de véhicules électrifiés qui reposaient sur la base de modèles thermiques, loin d’être efficients en matière d’autonomie, de recharge, et d’optimisation de l’espace. Pour marquer le coup, Renault rappelle des stars du passé, à savoir la Goelette (1956-1966) et l’Estafette (1959-1980), sans oublier le fidèle Trafic, qui n’a jamais quitté la gamme depuis 1980.

Flexis permettra aux différents investisseurs du joint-venture de poser un logo différent sur chaque modèle, et ainsi partager les coûts. Il faut noter que Renault et Volvo ont tous les deux déboursé 300 millions d’euros pour investir dans ce nouveau projet, et CMA CGM a complété l’addition en déboursant 120 millions d’euros. La plateforme technique est toutefois signée Renault, ou plutôt Ampere, avec un châssis baptisé SDV (Software Defined Vehicle). La firme française assemblera ses propres exemplaires dans l’usine de Sandouville, à l’est du Havre, chargée de la production de Trafic y compris sa déclinaison E-Tech.

Chez Renault, les modèles arriveront en 2026. Du plus petit au plus grand, le Renault Goelette se chargera surtout des livraisons du dernier kilomètre, ou de véhicule utilitaire pour les petits artisans (avec la possibilité d’avoir une benne ou un box). Le Trafic reprendra l’usage que l’on connait de lui, en boostant l’autonomie de seulement 300 kilomètres que le modèle E-Tech offre aujourd’hui (avec une recharge de seulement 50 kW en pic). Enfin, l’Estafette sera le plus grand des trois véhicules utilitaires en proposant de quoi se tenir debout à l’arrière (son gabarit est de 5,27 mètres de long pour 2,6 m de haut).

Renault n’a pas communiqué sur la fiche technique de ses trois futurs modèles, mais Flexis avait déjà évoqué la possibilité d’atteindre 450 kilomètres d’autonomie grâce à une plateforme 800 V. De quoi promettre aussi des recharges plus rapides.

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Hadrien Augusto