Remplacez vos clés USB par Internet

Remplacez vos clés USB par Internet
Optez pour un disque dur virtuel
Testez la synchronisation avec Windows Live Mesh
Envoyez de gros fichiers
Mettez tout en ligne
Partagez vos données depuis votre réseau local

Apparue au début des années 2000, la clé USB s’est imposée en une dizaine d’années comme l’accessoire indispensable de l’homo numericus. Glissée au fond d’une poche, accrochée à un trousseau ou portée comme un bijou, elle nous accompagne partout.Et si elle a beaucoup évolué au fil des années, avec notamment une capacité multipliée par 10 000, l’usage que nous en faisons n’a, lui, pas tellement changé. On se sert toujours essentiellement de nos clés pour échanger et synchroniser des données. Synchroniser entre les différentes machines dont disposent la plupart des foyers (ordinateur fixe et portable et bientôt tablette). Et échanger avec des proches ou des collègues des documents, des images, des sons ou des vidéos, de plus en plus dématérialisés. Depuis quelques années cependant, avec l’évolution des réseaux haut débit et le développement du cloud computing (voir encadré ci-dessous), d’autres façons d’échanger sont nées, qui donnent un petit coup de vieux à nos clés USB.Une multitude d’espaces en ligne sont à notre disposition, souvent sans avoir à débourser un centime ; on peut y stocker et y partager tous les types de données.

Espace de stockage en ligne à volonté

Les fabricants de matériels s’y sont même mis et il est aujourd’hui assez commun d’obtenir, lors de l’achat d’un netbook ou d’une clé USB, un espace de stockage en ligne de quelques gigaoctets. La clé YuuWaa de Gemalto, c’est par exemple 58 Go de données, 8 Go sur une clé USB et 50 ou 100 Go en ligne, moyennant un abonnement mensuel. Dans le même ordre d’idées, les clients du fabricant d’ordinateurs Asus peuvent accéder à des offres préférentielles liées à son service de stockage en ligne www.asuswebstorage.com.Pour vous aider à choisir le service de stockage qui vous convient, nous en passons de nombreux en revue dans ce dossier. Certains sont orientés synchronisation et sauvegarde, d’autres se consacrent plutôt à l’hébergement temporaire et au partage de fichiers. La plupart de ces offres sont déclinées en versions gratuites et payantes. La différence se joue sur la capacité de stockage disponible, mais également sur le confort. Les offres gratuites ont en effet souvent des fonctions limitées et sont parfois soumises à des quotas de téléchargement et à des bridages de bande passante ou sont sponsorisées par des publicités plus ou moins envahissantes.

Sécurité et pérennité des données

Avec l’hébergement de données en ligne se pose le problème de la sécurité et de la pérennité des données. Côté sécurité, a priori aucun problème, les fermes de serveurs (ou data centers) utilisées pour ce type de services sont, en général, des endroits hautement sécurisés (système anti-incendie, générateurs électriques de secours, etc.). L’architecture informatique et le stockage sont fondés sur des redondances permettant de parer la plupart des pannes matérielles. Côté client, la majorité des services de stockage proposent des connexions sécurisées à leurs espaces en ligne et la protection des fichiers par mot de passe pour le partage de liens. Certains, via leurs logiciels, cryptent l’envoi et le téléchargement des fichiers.Pour ce qui est de la conservation dans le temps, rien n’est garanti hélas, et une société vous promettant l’hébergement à vie peut fermer ses portes du jour au lendemain ! Le stockage en ligne ne remplace donc pas le stockage traditionnel, c’est une solution complémentaire. Et même si les géants Google, Microsoft ou Apple ne risquent pas de mettre la clé sous la porte tout de suite, stocker toutes ses données uniquement dans le nuage nous paraît aujourd’hui imprudent.

Cloud computing, le stockage à distance

Dans le cloud computing, traduit par l’informatique dans le nuage, Internet est au centre de tout. Une partie de la ressource matérielle (puissance de calcul, espace de stockage), qui était auparavant chez l’abonné, est désormais confiée à des sociétés spécialisées, déportées sur de puissants ordinateurs serveurs. Pour les petites entreprises, ou même le particulier, qui n’ont pas forcément la capacité financière d’assumer l’achat et la maintenance de gros calculateurs ou de serveurs, cela peut engendrer une économie. Pour accéder aux ressources qu’offrent ces services, on utilise des applications programmées avec les langages du Web (HTML, Flash, JavaScript, SilverLight, etc.). Ces logiciels en ligne, ou Web Applications, n’ont besoin que d’un navigateur Internet pour être utilisés. Ils sont donc, pour la plupart, compatibles avec tous types d’appareils et de systèmes d’exploitation, y compris les téléphones mobiles, ce qui simplifie grandement le partage et l’accès aux données où que l’on se trouve.

Les limites de la voie montante

La technologie ADSL utilisée par nos FAI est dite asymétrique. Pour schématiser, la route descendant vers l’internaute est bien plus large que celle montant vers le FAI et, derrière lui, vers les serveurs qui hébergent nos données. Alors qu’en ADSL, le débit descendant maximal est de l’ordre de 22 Mbit/s (protocole IP à différencier du protocole ATM ? plus généreux ? mis en avant dans la plupart des publicités des FAI), la voie ascendante n’est, elle, que de 1 Mbit/s environ. Selon les FAI, elle varie en fait de 512 Kbit/s à 1 Mbit/s. Soit de 64 à 125 Ko/s au mieux. Ce qui veut dire qu’il vous faudra environ 1 heure pour déposer sur un serveur un fichier de 500 Mo. Lorsque l’essentiel du trafic se faisait d’Internet vers les abonnés, cette donnée n’avait pas trop d’importance. Mais depuis le développement du Web 2.0 avec son contenu généré par les utilisateurs et celui du cloud computing et des WebApps, la nécessité de disposer d’une voie montante plus large commence à se faire sentir. Le salut pourrait se trouver dans la fibre optique. Tout dépend cependant des choix des FAI. Chez Free, chaque abonné fibre peut bénéficier d’une voie montante de 50 Mbit/s maximum. Soucieux d’économiser sa bande passante, Numericable a fait le choix de limiter ce débit à 5 Mbit/s.

Qu’est-ce que c’est ?

Format d’animations pouvant être intégrées aux pages Web, où elles sont lues directement par le navigateur, ou diffusées sous forme indépendante. Il faut alors disposer du lecteur Flash Player d’Adobe pour les afficher.

Comme la prise Péritel, dont il est présenté comme l’équivalent numérique, le connecteur HDMI délivre à la fois l’image et le son. En plus de la stéréo, il gère le son multicanal jusqu’au 7.1. Avec l’arrivée de la télévision haute définition, ce connecteur est appelé à équiper tous nos appareils vidéonumériques tels que les lecteurs de DVD, les magnétoscopes, les vidéoprojecteurs, les téléviseurs, etc.

Langage de programmation de scripts permettant de fabriquer des pages Web interactives.

Ordinateur (ou groupe d’ordinateurs) au centre d’un réseau (qu’il soit local, d’entreprise ou global comme Internet). Il héberge les données accessibles aux utilisateurs depuis leurs terminaux connectés au réseau (ordinateurs, smartphones, tablettes…).

Transfert de fichiers depuis un ordinateur vers un serveur par l’intermédiaire d’un réseau.