Rémi Cornubert, consultant senior chargé des activités automobiles, chez Mercer Management Consulting :Cherchant à rattraper leur retard en électronique, les constructeurs automobiles ont d’abord mis les bouchées doubles. Mais ils se sont vite aperçus que, à force de partenariats et de sous-traitance, ils risquaient de perdre l’essence de leur métier et la relation avec leurs clients. Aujourd’hui, ils veulent garder la maîtrise des nouveaux produits et services. Ils souhaitent empêcher les opérateurs télécoms d’être en première ligne avec l’automobiliste. Ils se méfient de la force des fabricants de matériel électronique et des éditeurs de logiciels, dont les produits représentent déjà 22 % du coût de fabrication d’un véhicule actuel. Pour ces derniers, le but est d’installer leur standard. Voilà pourquoi les grands de l’informatique, Microsoft et IBM en tête, sintéressent au marché automobile. Intel aimerait bien voir les constructeurs et équipementiers adopter ses microprocesseurs standards pour réduire les coûts.
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