Beaucoup d’éditeurs se contenteraient d’une progression de 45 % de leur chiffre d’affaires (228,9 millions de dollars, 235,2 millions d’euros) et de 52 % de leur résultat net (32,3 millions de dollars, 33,2 millions d’euros) pour 1999. Tel n’est pas le cas de Remedy. Ce spécialiste du help desk et de la GRC est en effet bien décidé à atteindre 50 % de croissance en 2000. Pour ce faire, il a choisi de diversifier son offre, orientée depuis 1999 vers le B-to-B. L’éditeur a ainsi récemment lancé des applications permettant aux salariés d’automatiser des tâches administratives, telles que les achats de fournitures et la gestion des notes de frais par l’intermédiaire d’Internet. Par ailleurs, Remedy a conclu un accord avec Commerce One, dans le but de rendre accessible sa solution d’achats en ligne, grâce à l’offre MarketSite, de Commerce One. Enfin, l’éditeur s’engage auprès de ses clients à respecter un délai de déploiement de trois mois au maximum, grâce à la souplesse de l’architecture de ses solutions.
Une distribution totalement indirecte
Parallèlement à ces évolutions technologiques, Remedy poursuit sa politique de partenariats. L’éditeur ne commercialise pas ses solutions en direct et s’entoure d’un réseau d’intégrateurs, SSII et VAR spécialisés dans la GRC. Cette société projette aussi de se lancer sur le marché des FAH : “Nous avons mis au point un programme de tarification particulier, à destination de prestataires intéressés par ce mode de distribution “, précise Jean Speck, directeur général pour l’Europe du Sud de Remedy. C’est aussi une façon pour l’éditeur, dont la clientèle est essentiellement composée de grands comptes, d’accéder au marché des PME.Pour parvenir à réaliser ses ambitions dans un secteur extrêmement concurrentiel, Remedy doit étendre son offre, tout en recherchant de nouveaux clients. Mais, suivant le principe ” qui trop embrasse, mal étreint “, cet éditeur, en se diversifiant, perd ce qui faisait sa spécificité : la spécialisation. Verdict lors des prochains résultats financiers.
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