Maintenant qu’il est acquis que nous sommes passés du krach larvé au krach historique, il n’est pas outrageux de rappeler aux fines lames théoriciennes de la haute finance quelques adages boursiers qui ont fait ?” réellement, dans leur cas ?” la fortune de leurs soi-disant pères spirituels.“J’ai fait fortune en vendant toujours un peu trop tôt.” Si James de Rothschild, qui tint ces propos, avait fait des émules, la bulle TMT aurait-elle eu lieu ? “Il y a plus d’acheteurs que de connaisseurs.” Quel gestionnaire de fonds d’investissement peut aujourd’hui ?” un peu trop tard ?” reconnaître ce vieux proverbe ? N’est-il pas la traduction avant l’heure du comportement moutonnier des analystes ?“Qu’une société se porte mal ne signifie pas qu’elle puisse faire pire”, rappelait Peter Lynch, gestionnaire du fonds Magellan, qui doubla la mise de ses investisseurs dans les années soixante-dix avant de s’envoler pour une retraite dorée à quarante ans. Mais le mot de la fin revient à Adam Smith, le théoricien fondateur de léconomie de marché : “La Bourse est une façon très onéreuse de découvrir son propre tempérament.” À vos manuels.* rédacteur en chef adjoint
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