À la sortie de l’Élysée, le PDG de Facebook s’est dit « optimiste quant à la législation » que les pouvoirs publics français envisagent sur les réseaux sociaux, après avoir discuté vendredi 10 mai avec le président français. Un peu comme à la fin d’un conseil de classe, Mark Zuckerberg a reçu les encouragements de la part d’Emmanuel Macron.
Réunion de travail productive et sans tabou avec @facebook : lutte contre la haine en ligne, supervision des géants du net, protection des données… Le travail continue pour bâtir des règles efficaces. pic.twitter.com/lJSDovTo4L
— Cédric O (@cedric_o) May 10, 2019
« Devenir un modèle »
« J’ai bon espoir qu’elle puisse devenir un modèle » utilisé « dans l’Union européenne », a déclaré Mark Zuckerberg lors d’une courte entrevue avec des journalistes à Paris.
Peu avant la rencontre, le secrétariat d’État au Numérique avait publié un rapport sur « la responsabilisation des réseaux sociaux » [PDF] préparé par un groupe de fonctionnaires français, à qui Facebook a ouvert ses portes ces derniers mois.
Instaurer un principe de « transparence »
Ce document propose la création d’une autorité administrative indépendante dans chaque pays européen, chargée notamment de faire respecter par les réseaux sociaux un principe de « transparence » sur leur manière de hiérarchiser et modérer les contenus publiés par les internautes.
Mark Zuckerberg avait encouragé les pouvoirs publics à jouer un « rôle plus actif » pour réguler Internet, dans une tribune publiée dans plusieurs journaux dans le monde, le 30 mars. Alors qu’un des cofondateurs du réseau, Chris Hughes appelle au démantèlement de Facebook une tribune au vitriol dans le New York Times, publiée vendredi 10 mai.
🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.