Trilinéaire, vertex, lightning… Des mots barbares émaillent les menus graphiques des jeux en 3D. Quel est leur rapport avec les performances du jeu ? Réponses en images.
C’est souvent le cauchemar des débutants sur PC (et aussi la cause de nombreuses moqueries des joueurs sur consoles) : le menu des options graphiques des jeux en 3D regorge de réglages aux noms ésotériques dont on ne sait jamais que faire. Dans le doute, la plupart des joueurs conservent les paramètres définis lors de l’installation du jeu. Un choix judicieux a priori, puisqu’on est effectivement en droit de s’attendre à ce qu’ils fonctionnent correctement sur la quasi-totalité des PC.
De meilleures conditions de jeu
Mais c’est précisément pour cette raison qu’on peut souhaiter peaufiner ces réglages. En effet, en recherchant une compatibilité maximale, les développeurs désactivent parfois des effets spéciaux, dont les PC les plus puissants pourraient pourtant s’accommoder sans souci. Il suffit donc de connaître les capacités de sa machine (et, plus spécifiquement, celles du couple microprocesseur et carte graphique) pour jouer dans les meilleures conditions, c’est-à-dire en conjuguant beauté et fluidité des images. Toutes les options 3D des jeux tirent, en effet, directement parti des possibilités de la carte graphique. Mais si celle-ci se révèle incapable de gérer des effets comme les reflets, les ombres, le brouillard, ou bien l’anti-crénelage, c’est au microprocesseur que revient la tâche.S’il n’est pas suffisamment puissant, des saccades plus ou moins prononcées de l’animation surviennent. Dans ce cas, mieux vaut désactiver l’option concernée !Nous vous proposons ici un panel relativement exhaustif des options graphiques les plus courantes des jeux actuels. Bien sûr, les libellés peuvent varier d’un jeu à l’autre, notamment dans le cas de ceux non traduits en français, mais les différences sont généralement minimes. Pour chaque option nous indiquons l’effet sur le jeu, mais il est difficile de conseiller son activation ou sa désactivation. C’est à vous de voir, au cas par cas, si vos jeux perdent en fluidité ce qu’ils gagnent en beauté