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Réflexe high-tech

On appelle ça virus. C’est un petit programme, fort bien développé à des fins nuisibles : endommager autant que faire se peut un petit bout de…

On appelle ça virus. C’est un petit programme, fort bien développé à des fins nuisibles : endommager autant que faire se peut un petit bout de l’intelligence artificielle dont les hommes ont doté leurs machines. Son véhicule de prédilection : le courrier électronique. Pour nommer le “fléau” et décrire sa propagation, on a eu recours à une sémantique anthropomorphique.Par un pied de nez morbide, l’histoire tragique du moment ironise avec les mots et les ramène à leur sens premier : les virus aujourd’hui propagés n’ont rien de virtuel, le courrier qui les transporte est fait de papier, et ce qu’ils cherchent à détruire n’a rien d’artificiel : des hommes. Dans l’absolu, pour contrer les intentions meurtrières des fous, la parade idéale serait finalement… l’adoption massive de la messagerie électronique. L’autre prophylaxie envisagée en ces temps de misère concerne les risques liés aux voyages en avion.Solution ? La téléconférence. Sur ce marché, l’activité des fournisseurs a immédiatement bondi après les évènements du 11 septembre : près de 60 % de mieux sur le plan mondial, et largement plus de 100 % sur le seul marché américain. Enfin, la croissance de la consommation en ligne des Américains après les attaques terroristes a surpris les analystes par son ampleur. Internet est bien entré dans léconomie de guerre.

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JFR