Référencement : attirer un public ciblé procède d’une réelle stratégie

Selon une étude du Benchmark Group de décembre dernier, seuls huit internautes sur mille n’utilisent pas les outils de recherche avant de consulter un site. Le référencement auprès des moteurs de recherche et des annuaires reste donc indispensable pour se faire connaître sur Internet. Et c’est le moyen le plus économique, avec un investissement faible comparé au budget d’un bandeau publicitaire, lequel peut at-teindre et même dépasser 10 000 F (1524 euros).Selon David Degrelle, PDG de 1ère Position, société spécialisée dans le domaine, le référencement est peut-être même un des moyens les plus efficaces : “Un visiteur qui arrive sur un site après avoir cliqué dans la liste des résultats est un acheteur imminent parce qu’il est précisément à la recherche de quelque chose. Ce qui n’est pas toujours le cas quand il clique au hasard des bandeaux.”Reste que le référencement n’est pas une science exacte et qu’il suppose, outre la connais- sance des technologies des moteurs de recherche, une stratégie bien définie.

Des ruses pour tromper les moteurs de recherche

Le principe du référencement consiste en effet à figurer dans les premiers résultats proposés par un moteur de recherche, pour la simple raison que l’utilisateur ne risque guère de cliquer sur les vingt derniers. Chèrement disputées, ces premières places s’obtiennent par l’ajout de mots-clés représentatifs de l’activité de la société et du contenu du site, dans le corps du texte ou sous forme de metatags qui n’apparaissent pas à l’écran.Mots-clés sur lesquels le moteur de recherche ou l’annuaire se basent pour attribuer un score de pertinence sur un thème et classer ensuite le site dans une rubrique ou dans la liste de résultats. Le problème, c’est que la liste des mots permettant de décrire un contenu ou une activité n’est pas infinie. L’astuce consiste donc à forcer le score de pertinence pour devancer le concurrent au moyen de jeux de mots, de pages fantômes et autres pratiques peu orthodoxes, pour tromper le moteur de recherche.Reste que, comme le souligne Alain Maestracci, PDG de la société Ad’oc : “Être premier ne signifie rien, sans compter qu’aucun prestataire ne peut garantir une position puisque nous n’avons aucune maîtrise sur les technologies des moteurs de recherche.”Il est préférable de cibler des moteurs et des mots précis : rien ne sert d’être premier sur un mot qui ne sera jamais saisi par l’internaute ou qui l’attirera sous de faux prétextes. Non seulement un utilisateur trompé ne consomme pas, mais en plus il alourdit le trafic du site.

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