L’accélération web consiste à compresser le trafic HTTP (HyperText Transport Protocol) pour diminuer le temps de réponse aux requêtes de l’internaute. La jeune pousse californienne Redline vient d’annoncer que la version 2.1 de son système d’exploitation de ses boîtiers TX prend désormais en compte les protocoles HTTPS (HTTP Secure) et SSL (Secure Sockets Layer), de plus en plus utilisés pour améliorer la sécurité des transactions en ligne. Par rapport à un concurrent comme le Français Boostworks, qui se concentre exclusivement sur les échanges entre le serveur web et le PC de l’internaute, Redline s’attache en outre à optimiser le trafic entre le boîtier Redline, disposé en frontal, et le serveur web ou la ferme de serveurs web. En particulier, il multiplexe sur quelques sessions HTTP 1.1 des milliers de requêtes, libérant d’autant le serveur web. Celui-ci n’a plus alors à surveiller qu’un nombre limité de connexions.
Cryptage entre le boîtier et le serveur web
La nouveauté de Redline consister à multiplexer de la même manière les requêtes SSL sur quelques sessions HTTPS. Seconde nouveauté : le cryptage des échanges entre le boîtier et le serveur web. Généralement, les requêtes sont chiffrées en SSL dans l’internet et circulent en clair sur ce lien interne au site. Mais certains organismes ?” les banques, en particulier ?” souhaitent que tous les dialogues soient codés de bout en bout. Ce que réalise la version 2.1 du système dexploitation de Redline.
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