Pour la première fois, la société réunissait ses utilisateurs, début juin, à la Nouvelle-Orléans, lors d’une conférence baptisée Red Hat Summit. L’occasion pour Red Hat de présenter son serveur de gestion
d’identités : Red Hat Directory Server (RHDS).
Racheté 23 millions de dollars à Netscape en septembre, cet annuaire
LDAP est maintenant disponible gratuitement sous licence GPL, ou accompagné d’une assistance moyennant une souscription de 15 000 dollars par an et par
serveur.
Un Linux ‘ sans état ‘
Surtout, RHDS est au c?”ur de la nouvelle stratégie de Red Hat visant à réduire les coûts d’administration des serveurs et des postes de travail, coûts qui constituent le principal argument de Microsoft pour contrer son
rival open source.
‘ Nous ne cherchons pas à proposer le même concept [de poste de travail, NDLR] que Microsoft en moins cher. Nous allons changer la donne ‘,
affirme Michael Tiemann, vice-président de Red Hat.Face à la baisse du coût des machines et à l’augmentation de la bande passante, l’éditeur considère les grilles d’ordinateurs ?” serveurs et postes clients ?” comme le prochain tournant majeur
de l’informatique. Il prépare donc en catimini un Linux ‘ sans état ‘, qui agira comme une couche de virtualisation, à la manière d’une machine virtuelle Java.L’idée est de pouvoir déployer un serveur ou un poste de travail en quelques minutes sur ce socle. Ils intégreront toutes les briques nécessaires : OpenOffice.org, Firefox, My-SQL… En revanche, la configuration du PC
et toutes les données sont stockées sur une autre machine.Pour imposer cette architecture, Red Hat crée la fondation Fedora. Basée sur le modèle de la fondation
Eclipse, elle se veut indépendante de Red Hat et son rôle consistera à faire évoluer la distribution Fedora en fédérant de grands acteurs.
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