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Red Hat passe au vert

Le spécialiste du logiciel à code source libre vient de conclure un premier exercice bénéficiaire. Les abonnements annuels représentent 60 % de ses revenus.

Dix ans après sa création, l’éditeur de distributions Linux boucle, pour la première fois, un exercice fiscal complet positif. Et d’une belle manière : Red Hat affiche des résultats positifs pour 2004 avec un
bénéfice net de 14 millions de dollars, ce qui contraste avec les pertes enregistrées pour l’exercice 2003 (6,6 millions de dollars).Le chiffre d’affaires (126,1 millions de dollars) est bien supérieur aux prévisions. Il progresse de 38,7 % par rapport à l’exercice précédent. ‘ Ces bons résultats s’expliquent par
l’augmentation importante des abonnements annuels
[87 000 au quatrième trimestre, NDLR], qui représentent 60 % de nos revenus et qui sont renouvelés à 90 % par nos clients. Ceux-ci apprécient les services
associés, l’assistance téléphonique, la possibilité de télécharger nos paquetages, de recevoir des correctifs et des mises à jour ‘,
souligne Franz Meyer directeur Europe du Sud de Red Hat. Quant aux activités de conseil et de
formation, elles représentent chacune 20 % des revenus de l’entreprise.

Bureautique en vue

Côté répartition, le produit vedette est la plate-forme serveur Red Hat Enterprise Linux 3, qui a généré en 2003 environ 160 000 abonnements, pour moitié par le biais de réseaux indirects. ‘ Notre plate-forme
serveur est distribuée par un réseau de VAR, mais aussi par IBM, HP, Bull, NEC et Fujitsu. Nous venons d’étendre notre partenariat avec IBM, qui a proposé ce logiciel avec ses pSeries et des serveurs lames ‘,

ajoute-t-il.L’éditeur prépare de nouveaux lancements. ‘ En marge de
Fedora
[projet communautaire de plate-forme Linux initié par Red Hat, NDLR], nous annoncerons bientôt des solutions libres pour postes bureautiques en entreprise
mais aussi en matière de sécurité et d’administration. 900 millions de dollars en liquidités, partiellement levées en bourse, financeront notre stratégie de développement ‘,
conclut Franz Meyer.

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Francisco Villacampa