Qui sont les entreprises du numérique de la région rhônalpine et que font-elles ? Pour répondre à ces questions, le Grand-Lyon, la région Rhône-Alpes et tout un ensemble d’acteurs économiques viennent de porter l’Agence du numérique sur les fonts baptismaux. L’une des principales missions de cette nouvelle structure consiste à recenser et à aider les sociétés à combler leur déficit en matière de recrutement.“Contrairement à la fin de l’année dernière, nous devons faire face à un certain attentisme en matière d’embauche. Mais la pénurie en informaticiens reste forte, notamment dans les secteurs des télécoms et des composants de micro-électronique. A Lyon, les grosses agences web aussi sont toujours à la recherche de compétences. Plus généralement, c’est une ville où le monde des services recrute beaucoup”, explique Benoît Meyronin, le chargé de mission Nouvelles technologies de l’information et des communication de l’Agence du numérique.Pour pallier les difficultés d’embauche, celle-ci envisage même d’aller outre-Atlantique pour ramener l’oiseau rare. Auparavant, elle a sondé les sociétés locales pour discerner quels besoins se faisaient sentir. Depuis le mois d’avril, elle tente d’attirer des savoir-faire dans la région : “Les entreprises nous ont communiqué leurs dossiers et les profils qu’elles recherchaient. A charge pour nous de ramener des compétences des Etats-Unis au travers des salons auxquels nous participons. Cela nous permet d’évaluer la réalité de la pénurie afin de cibler nos actions dans le futur”, explique encore le chargé de mission de l’Agence du numérique.Il estime toutefois qu’il ne connaîtra pas précisément les besoins des sociétés du numérique avant la fin de l’année. Un observatoire dédié à ce secteur devrait être prochainement mis en place. Dans le cadre de sa création, l’agence a dès à présent identifié trois pôles spécifiques en quête de compétences pointues : l’édition de logiciels à forte valeur ajoutée technologique ?” logiciels enfouis, imagerie, bio-informatique, ingénierie santé, gestion de systèmes complexes, etc. ; les nouvelles technologies de l’information et des communications ?” logiciels ludo-éducatifs, documentique, services télécoms, etc. ; et les micronanotechnologies ?” biopuces, microéleronique, etc. Ce dernier secteur est essentiellement basé à Grenoble.
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