Les mesures audio et vidéo en réseau local ont été le critère déterminant, comptant pour 80 % de la note. Les écarts mesurés ont été négligeables. L’outil de Microsoft s’en tire avec une courte tête d’avance sur celui de RealNetworks. Windows Media, comme ses concurrents, est à l’aise dès lors qu’il bénéficie d’une bande passante confortable (débit fixé à 1 Mbit/s par session). Il restitue correctement 25 images/s indépendamment du rythme de la succession des images (lent ou rapide). Le serveur de Microsoft respecte au mieux les paramétrages de débits fixés lors de l’encodage, et consomme légèrement moins de bande passante : 1 068 kbit/s contre 1 080 et 1 088 en ce qui concerne ses deux concurrents.
Pour les tests audio, Windows Media 4. 1 et RealSystem n’ont pu être départagés par notre jury, les échantillons musicaux étant retranscrits avec une très bonne qualité. L’outil de Microsoft met l’accent sur les aigus et certains instruments comme les percussions. Les tests ont montré que Windows Media se comporte très bien dans un environnement de réseau local chargé (au moins dans la limite de cinq PC connectés à un LAN de 10 Mbit/s). Son lecteur, comme l’a évalué notre laboratoire, est le plus complet, permettant notamment de choisir la vitesse de lecture grâce à un mode d’autodétection.
Au chapitre des lacunes, il faut préciser que le serveur de Microsoft pèche par l’adoption des protocoles normalisés : plutôt que SMIL 1. 0 (Synchronized Multimedia Integration Language), développé par le W3C, il utilise une solution appelée ” HTML + Time ” pour la réalisation de présentations intégrant texte, son, graphique et vidéo. On peut aussi lui reprocher de ne pas savoir lire les images fixes.
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