La station de travail de SGI est étonnante. Ce modèle, équipé des processeurs les moins rapides des machines testées, parvient malgré tout à les distancer en matière de traitement graphique 3D.De prime abord, on pourrait croire, à la manière de son ancien modèle 320, que SGI tire ici profit d’une architecture propriétaire optimisée. Or, il n’en est rien. Qu’il s’agisse des processeurs (Pentium III Xeon 733 MHz avec 256 Ko de mémoire cache de niveau 2), du jeu de composants (i840) ou bien de la mémoire (RDRAM PC800), tous les éléments, ou presque, sont standards.Seul le sous-système graphique Vpro VR3 peut expliquer les gains de performance enregistrés. SGI met ici en ?”uvre un processeur nVidia NV10GL (Quadro) avec un moteur d’accélération OpenGL (API dont SGI est à l’origine) intégré et épaulé par 64 Mo de mémoire DDR-SDRAM. Le pilote de la carte semble en particulier avoir été optimisé si l’on en croit les résultats obtenus lors des tests de rendu 3D avec SoftImage pour lesquels la Silicon Graphics 550 devance systématiquement toutes ses rivales. Cela dit, malgré la présence de sorties numériques DVI et TV (apanage du modèle de SGI), l’équipement général est en retrait face aux autres stations.Le constructeur a visiblement limité la configuration au strict nécessaire pour se conformer à notre budget de 60 000 F ht (9 147 g). À tel point que la Silicon Graphics 550 est non seulement la station de travail la plus rapide en 3D, mais aussi l’une des moins chères de ce comparatif après celle de Dell.
Restriction budgétaire oblige, ici point de second disque dur comme chez ses rivales, ni de contrôleur Raid. L’utilisateur devra se contenter de deux processeurs Xeon à 733 MHz et d’un unique disque dur de 18,2 Go à 7 200 tr/mn. De même, le constructeur est le seul à proposer un moniteur CRT (19 pouces de diagonale), qui n’offre pas une dalle plane.
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