La seconde offensive de Realviz porte sur la création de contenus ” rich media ” et sur la formation d’une division consacrée à l’imagerie en ligne pour la diffusion de ces contenus.Pour ce faire, la jeune pousse, créée en mars 1998 à Sophia-Antipolis, a procédé à une troisième levée de fonds, d’un montant de 10 millions d’euros, auprès de quatre nouveaux investisseurs ?” Azeo Ventures, HPI, Intel Capital et le groupe LCF Rothschild.” Realviz a prouvé sa viabilité en atteignant l’équilibre sur le dernier trimestre 2000, estime Dominique Pouliquen, CEO de Realviz. Nous devons désormais nous lancer dans une deuxième phase d’investissements pour transformer notre succès technologique ?” issu de l’Inria ?”, en réussite commerciale. “Il s’agit dans un premier temps de prendre l’ascendant sur la double concurrence venue des départements spécialisés de grosses sociétés ?” Silicon Graphic par exemple ?” et de sociétés spécialisées comme MetaStream ( Viewpoint).” Realviz est toutefois la seule société à avoir une approche globale au niveau de l’offre des produits [NDLR effets spéciaux pour le cinéma et la publicité, architecture, design industriel et jeux vidéo] “, clame Dominique Pouliquen.
91 % de son résultat à l’international
Pour l’année 2001, la société projette un chiffre d’affaires de 7,6 millions d’euros contre 2,6 millions d’euros en 2000. ” La vente de logiciels représentera 80 % des recettes pour l’année en 2001. Les 20 % restants proviendront des solutions ASP. Dès 2002, les deux départements contribueront équitablement au chiffre d’affaires “, prévoit Dominique Pouliquen.Realviz souhaite également étoffer son portefeuille de clients, essentiellement à l’étranger. En effet, la jeune pousse a réalisé 91 % de son chiffre d’affaires 2000 à l’international, et 65 % aux Etats-Unis.La société française vient d’ailleurs de doubler la taille de ses équipes, notamment commerciales, qui sont passées de 35 à 80 personnes. La jeune pousse envisage parallèlement d’ouvrir un bureau à New York, en plus de San Francisco, Sophia-Antipolis et Paris où elle est déjà présente.Une introduction en Bourse ?” sur le marché français ou au Nasdaq ?”, est également envisagée dici à douze ou dix-huit mois.
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