” La solution permet de sécuriser et de tracer la diffusion de fichiers audio et vidéo sur Internet, indépendamment du mode de publication ?” à la demande, stream, en téléchargement ou en peer to peer “, commente Gilles Brabant, directeur Europe du Sud de Real Networks.L’offre s’articule autour de quatre serveurs vendus d’un seul tenant :RealSystem Packager est un serveur de clés chiffrées, qui affecte un tatouage numérique à chacun des contenus diffusés. RealSystem License Server répond aux requêtes des internautes, délivre les documents et vérifie l’intégrité de la clé chiffrée. Real Commerce Manager vérifie, pour sa part, la présence de fichiers sécurisés (RMS) et gère les fonctions marchandes. Enfin Real Secure File Format diffuse les paquets sécurisés en format stream.
Des atouts technologiques non négligeables
Commercialisé en retard par rapport à son concurrent direct et gratuit Microsoft DRM (Digital Rights Management), Real Media Commerce Suite bénéficie néanmoins d’atouts technologiques qui plaident en sa faveur.En premier lieu, la solution s’appuie sur un nouveau dialecte XML baptisé XMCL (eXtensible Media Commerce Language) pour transmettre les données. Codéveloppé par Real Networks et un bouquet de partenaires, le langage XML présente l’avantage de l’interopérabilité. Indépendant des codecs utilisés, XMCL pourra donc être utilisé au-delà des solutions Real Networks.Autre atout, le client (Footprint) utilisé pour permettre la lecture des fichiers sécurisés occupe moins de 1 Mo, une taille somme toute raisonnable pour la gestion de quarante-huit formats de documents (ra, ram, rms, mp3, smil, etc.).Enfin, l’offre de l’éditeur s’appuie sur la technologie de diffusion en bordure de réseau RealSysteml IQ, un réseau de serveurs interconnectés, dont les technologies de routage sont intégrées aux offres des diffuseurs de contenus comme Digital Island, CacheFlow ou Inktomi.
Discussions en cours avec Canal+ et TF1
RealSystem Media Commerce Suite n’est disponible pour l’instant que pour les professionnels de la vidéo à la demande. “Des discussions sont en cours avec Canal+ et TF1 “, précise Gilles Brabant. Quant au stream en direct (Live Broadcast), il sera géré à une date ultérieure, qui n’a pas été communiquée par l’éditeur.Déjà disponible en France, le produit est commercialisé environ 300 000 dollars par licence processeur. Un tarif élevé qui impose une obligation de performance à la plate-forme.
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