Si l’on est surpris par la taille inhabituellement grande du RDC i-700 (15,7 x 9,3 x 3,3 cm), on en comprend vite la raison : la présence d’un écran LCD couleur de 3,5 pouces, quand la concurrence se limite à 2 pouces. Les raisons d’une telle surface d’affichage ?Le RDC i-700 ne se contente pas d’être un appareil photo. Il intègre un navigateur Internet, un gestionnaire de courrier, un générateur de télécopie et des commandes pour retoucher et annoter des photos.
Des photos de qualité
Sur un plan purement photographique, il n’a pas grand-chose à envier à un appareil haut de gamme. D’ailleurs le RDC-7, dont il reprend la section photo, procurait de très bons résultats.Doté d’un capteur de 3 millions de pixels, pour des vues en 2 048 x 1 536, il est muni d’un zoom optique 3x, équivalent à un 35-105 mm en photo argentique.L’écran LCD est doublé par un viseur optique, moins précis, mais qui présente l’avantage de ne pas puiser d’énergie sur la batterie rechargeable lithium-ion.Si les réglages pointus sont absents (priorités vitesse ou diaphragme), le RDC-i700 se rattrape par une fonction macro pour photographier jusqu’à 1 cm de la lentille du zoom.Le multimédia est son domaine, puisqu’il est capable d’enregistrer des séquences vidéo sonores, en 320 x 240, pour une durée de 30 secondes dans la mémoire interne, et beaucoup plus sur une carte Compact Flash. Par exemple 162 secondes avec un modèle de 32 Mo, la même carte enregistrant plus d’une heure de son si l’on active la commande bloc-notes vocal.
La communication en option
L’écran offre un grand confort pour examiner les photos, mais aussi les recadrer ou y apporter des annotations manuscrites. Ainsi, grâce à la sortie vidéo, il est facile d’utiliser le RDC -i700 comme un outil de présentation face à un auditoire, avec un téléviseur ou un vidéoprojecteur.Pour transmettre les photos, rien de plus facile. A partir du menu de l’appareil, l’utilisateur devra enregistrer les paramètres d’accès à son fournisseur Internet et les caractéristiques de son compte de messagerie. On remarque d’ailleurs que le mode Imap, qui permet de laisser le message sur le serveur et de ne récupérer que son en-tête est absent. Ricoh arguant que l’appareil est plutôt destiné à envoyer qu’à recevoir. Justement, la communication passe par une PC-Card, non fournie, que l’on insère dans un emplacement pour PC-Card de type II. Il peut s’agir d’une carte modem, Ethernet ou encore GSM. Le logiciel interne est censé la reconnaître automatiquement, des mises à jour étant prévues pour actualiser la liste des cartes acceptées.
Des guides interactifs orientés profession
Il est ainsi facile non seulement de transmettre les photos à des proches, à son entreprise ou à un laboratoire de tirage papier, mais aussi des messages, un clavier virtuel facilitant la saisie.Un navigateur sécurisé SSL permet de surfer sur Internet. Mais Ricoh, qui a une grande expérience de l’entreprise puisque c’est un des principaux vendeur de photocopieurs, est allé encore plus loin.
Ainsi, la fonction JOB Navi de l’appareil permet de préparer le travail de l’utilisateur, à l’instar d’un expert en assurance qui doit prendre des photos d’un sinistre selon un canevas pré-établi. Explications. L’usager prépare une liste sous Excel ou Word depuis son micro.Exemple : vue arrière de l’automobile accidentée, vue latérale gauche, vue latérale droite. Cette liste sera ensuite téléchargée dans le RDC-i700 connecté au PC par l’intermédiaire du port USB. Sur le terrain, le photographe active alors la fonction JOB Navi qui lui indique les vues à prendre. Le travail terminé, le RDC-i710 est connecté au PC. Une macro Excel ou Word assure alors la récupération des clichés et leur placement dans la feuille de calcul ou le document Word.Aujourd’hui, pour séduisant qu’il soit, le concept mérite d’être affiné par quelques détails. Par exemple, pour que le gestionnaire d’adresses du RDC-i700 puisse utiliser les contacts d’Outlook, ou que les paramètres d’accès à Internet soient directement récupérés depuis le PC. Ce ne devrait pas être difficile, car l’appareil, une fois relié au micro-ordinateur, se pilote depuis un navigateur Internet, notamment pour la récupération des fichiers.
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