Ce PC portable a beau se revendiquer “furtif” (stealth en anglais), il ne passe vraiment pas inaperçu. Son arrivée à la rédaction en est une belle preuve. Le Blade Stealth, de Razer, est passé entre toutes les mains de nos journalistes (et geeks), qui l’ont contemplé, retourné dans tous les sens et admiré. Au point que certains se sont dit “prêts à lâcher [leur] MacBook Air pour le Stealth si les tests sont concluants“.
Alors, avant qu’il ne finisse malencontreusement dans un sac à dos et disparaissent à tout jamais, nous avons pris soin de commencer les tests tout en prenant le temps, au préalable, de le mitrailler sous toutes les coutures. Nous vous proposons de le découvrir en image, en attendant notre test à paraître prochainement…
Pas de doute, c’est du 12″
Le Razer Blade Stealth passe presque pour un ultraportable 13,3 pouces. Toutefois, son écran est bien un modèle 12,5 pouces, tactile proposant des définitions d’image QHD (2560 par 1440 pixels) ou 4K (3840 par 2160 pixels), selon les versions.
Affichage vanté comme à la pointe
Et pour les puristes de l’image, sachez que la dalle utilise la technologie d’affichage IGZO (Indium gallium zinc oxide) et est certifiée 70% Adobe RGB. Au premier regard, force est de constater qu’il en a dans la dalle mais nous attendrons le jugement impartial de notre sonde pour en avoir le coeur net.
Fin, léger et vraiment très bien fini
Le Razer Blade Stealth répond aux standards actuels en matière d’encombrement des ultraportables. Son épaisseur annoncée est de 1,31 cm et son poids, de seulement 1,29 Kg.
Pour le CEO de Razer, Min-Liang Tan, “impossible de ne pas proposer le meilleur à nos utilisateurs“. Alors le Blade Stealth, comme tous ses grands frères, se pare d’une très belle robe métallique noire et fabriquée d’un seul tenant (unibody). Y aurait-il une volonté de faire de l’ombre aux ordinateurs d’Apple ? La multiplication de tweets de Razer moquant les MacBook Pro pourraient le laisser croire, en tout cas.
Clavier multicolore
Fidèle à son ADN gaming, Razer implante un clavier dont le rétroéclairage est entièrement personnalisable. Les touches offrent d’ailleurs une très bonne sensation de frappe et une réactivité proche de certains des claviers pour joueurs de la marque.
De part et d’autre du clavier se trouvent deux petites enceintes stéréo, épaulées par la surcouche logicielle Dolby Digital Plus Home Theater Edition, pour sublimer bandes originales de film et autres morceaux de musique.
Ciel, une connectique variée !
La connectique du Razer Blade Stealth se compose de deux prises USB 3.0, une sortie vidéo HDMI (2.0a), d’une prise casque combo (sortie stéréo/entrée micro) et, surtout, d’un USB Type-C compatible ThunderBolt 3. C’est à lui qu’on raccorde le chargeur secteur pour recharger la batterie et le boîtier Razer Core, vendu en option.
Pour rappel, le Core est un accessoire à l’intérieur duquel se place une carte graphique de PC de bureau et qui, après connexion au Stealth, transforme ce dernier en une bonne petite machine de jeu.
Des petites puces et une grosse batterie
Avec quelques coups de tournevis bien placés, on met la configuration matérielle à nu. Peu importe le modèle choisi, c’est le processeur Intel Core i7-7500U de génération Kaby Lake qui est aux commandes et qui se charge de l’affichage par l’intermédiaire de son contrôleur graphique embarqué (Intel HD Graphics 620). La quantité de mémoire (soudée), elle, varie entre 8 et 16 Go tout comme celle de SSD, entre 128 Go et 1 To (uniquement sur les versions 4K). Enfin, on notera l’importance de la batterie (modèle Li-Ion polymère 53,6 Wh) qui, on l’espère, conservera la bête vivace de longues heures durant…
La disponibilité du Razer Blade Stealth est immédiate sur le site de la marque aux trois serpents, à partir de 1099 euros.
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