“Une simple fuite d’eau dans un endroit névralgique, si elle est détectée tardivement, peut entraîner de graves perturbations, des dégâts, et des pertes financières”, prévient Catherine Guehenneux, ingénieur technico-commercial chez Saphymo, le représentant de Raychem. Le système TraceTek, de Raychem, est constitué d’un câble détecteur à quatre fils déroulé et fixé le long des parois ou des sols à protéger. La GMF vient d’en équiper les onze niveaux de son immeuble parisien rénové de l’avenue Kléber. Comme elle, en 2001, les opérateurs télécoms MKI et Telia ont choisi ce système pour protéger leurs données et matériel contre les infiltrations d’eau. “La technologie TraceTek repère les fuites à la source, déclenche une alarme et affiche la distance. Avec le plan de pose, on peut alors la localiser. Sa dernière évolution précise dans quelle salle la fuite s’est produite”, détaille Catherine Guehenneux.
Un court-circuit pour détecter les fuites
Quand une goutte d’eau touche le câble en un point quelconque de sa longueur, un court-circuit se produit entre deux fils de détection (deux des quatre fils). Le système TraceTek, par une simple mesure de résistance – que le court-circuit a modifiée -, repère avec une précision de 0,1 % l’endroit mouillé. Une petite centrale électronique installée à distance déclenche l’alarme, affiche le nom de la zone et localise, au mètre près, la fuite d’eau. Chacune de ces centrales peut surveiller jusqu’à 1 500 m de câble détecteur. Une centrale principale peut piloter jusquà quinze de ces centrales secondaires, et surveiller un maximum de 24 km de câble. Le prix du système dépend de la longueur du câble et du nombre de centrales utilisées.
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