L’un des principaux reproches fait à Star Trek : Elite Force concernait sa faible durée de vie et ses niveaux pas très grands que l’on parcoure parfois en moins de cinq minutes ! Brian Pelletier de Raven Software s’est expliqué à ce sujet chez nos confrères de Blue’s news. Selon lui, il y a deux raisons pour lesquelles le jeu est plus court que ce qui était prévu. L’une des raisons évoquées, est que les niveaux (ou maps) ne peuvent pas être plus grands que dans Quake II (rappelons que Elite Force exploite le moteur de Quake III, l’évolution logique du moteur de Quake II). En fait, si le moteur de Q3 affiche plus de polygones à l’écran simultanément, la taille des fichiers constituant les niveaux est sensiblement équivalente. “D’où un compromis à trouver : choisir entre réduire le niveau de détails ?” multiplications des faces des objets 3D ?” pour reproduire des maps d’une bonne grandeur ; soit réduire la taille des niveaux et profiter d’un max de polygones pour créer des formes complexes et intégrer plus de détails.” Comme le but était de reproduire des environnements réalistes (avec consoles de commandes et mobiliers, diverses architectures élaborées), il a fallu concevoir de petites maps remplies de détails. “C’était l’un ou l’autre, mais on ne pouvait pas avoir le beurre et l’argent du beurre”. Une autre solution employée consiste à couper les niveaux en deux et à faire travailler deux équipes sur chacun d’entre eux séparément. Ce qui ne va pas sans poser des problèmes de cohérence et de timing. Et pour respecter le planning certaines portions ont dues être “passées à la trappe”, il en résulte des sections de jeu trop brèves. L’autre raison évoquée par Brian Pelletier pour expliquer la faible durée de vie de Elite Force, est le fait d’avoir commis une erreur dans la dénomination du niveau de difficulté. Pendant le développement du jeu, trois modes de difficulté existaient : Normal, Challenging et Hard (en vf : normal, difficile et dur). Il apparaît donc logique que le mode Challenging propose une difficulté relative moyenne, la dénomination Normal est donc usurpée puisqu’elle définie le plus bas niveau de difficulté. Le problème n’aurait pas été grave si, dans les derniers mois de son développement, Elite Force ne s’était pas vu rajouté un mode Easy plus facile donc que le mode Normal qui était en fait le mode Easy original (vous suivez toujours ?). En proposant quatre modes de jeu dont deux très faciles, les développeurs ont brouillé les pistes : les joueurs qui ont l’habitude de s’auto discipliner ont choisi le niveau de difficulté Normal en pensant qu’il s’agissait du mode le plus équilibré. Brian Pelletier s’excuse pour cette erreur. Voilà donc le fin mot de l’histoire, il apparaît donc que c’est une fois de plus le temps qui a manqué aux développeurs pour peaufiner leur jeu. Les joueurs qui ne découvriront le jeu que maintenant sauront donc à quoi s’en tenir.
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