IBM Rational Rapid Developer (RRD) enrichit la gamme logicielle Rational d’un outil d’aide au développement rapide et au déploiement d’applications J2EE. De fait, l’utilisation standard de cet environnement de développement ne
requiert pas une connaissance approfondie du modèle J2EE.
Configuration : mettre en ?”uvre de nombreux modules
Le développement des applications est mis en ?”uvre à l’aide de plusieurs modules, appelés Architectes. Le Class Architect permet de construire des diagrammes de classes (notation UML), et intègre tous les concepts issus de la
programmation orientée objet : classes abstraites, héritage simple et multiple, diagramme de composition… Les fonctions d’import de modèles sont souples et homogènes : diagrammes XMI (XML Metadata Interchange), modèles UML, schémas
de bases de données, modèles issus de Rose… Des règles de validation peuvent être attachées aux attributs des objets. Le Database Architect assure la persistance des classes en générant des modèles physiques de données (notamment des schémas
DDL des bases relationnelles), prenant en compte quelques paramètres d’optimisation des accès tout en permettant de détecter les différences existant entre un schéma de base de données et un nouveau modèle généré par RRD. La logique fonctionnelle
est décrite à l’aide d’un outil dédié (Logic Architect), qui met en ?”uvre des squelettes types (dont une centaine est fournie). Le Process Architect fournit, enfin, une aide visuelle pour orchestrer les activités élémentaires au sein de
processus, correspondant à la logique métier de l’application à produire.
Prise en main : interface utilisateur , séparer les rôles
Côté interface, Rational a opté pour la séparation des responsabilités en offrant trois outils distincts pour décrire les IHM. Site Architect s’intéresse à la cinématique applicative (règles de navigation au sein de l’application), en
exploitant un système graphique de storyboard. Theme Architect décrit, pour sa part, des formats standards de présentation des informations : palettes de couleurs, polices de caractères, images et icônes. Page Architect est un outil Wysiwyg
classique de dessin des interfaces, qui permet d’importer des éléments visuels existants tels que les contrôles HTML, les applets Java et les composants ActiveX. RRD produit au choix du code HTML complet (incluant des balises ALT, des textes d’aide,
etc.), ou du code WML/ WAP.
Notre avis : simple, intégré, ouvert et interopérable
Parvenu à l’étape de construction de son application, le développeur utilise Application Architect pour décrire l’environnement cible choisi : serveur d’applications, SGBD, middleware de gestion des messages… RRD génère
alors le code source, le compile, crée les fichiers d’archive Java nécessaires et les déploie en fonction des règles de partitionnement spécifiées à l’aide du Partition Architect. Toute modification du contexte de production ou des règles de
déploiement provoque une reconstruction immédiate de l’application. Testé avec plusieurs serveurs d’applications (WebSphere, WebLogic et Oracle9i AS), RRD affiche une parfaite compatibilité avec le standard J2EE ainsi qu’avec DNA de Microsoft, grâce
à la gestion des objets COM (Windows NT et 2000), d’IIS et de MTS.L’intégration des applications est assurée par des techniques classiques d’échange de messages, en mode synchrone ou asynchrone. L’outil de transformation des flux XML s’avère puissant et simple d’emploi. L’intégration aux grands
systèmes IBM n’a pas été oubliée et RRD offre un accès natif aux fichiers VSAM, aux données IMS ainsi que l’appel transparent de transactions et de programmes CICS. RRD est conforme à la spécification des services web : découverte de services
dans un annuaire UDDI, publication de services, génération et import de contrats WSDL… Enfin, pour ce qui concerne la sécurité des applications, RRD dispose des fonctions classiques : accès aux annuaires LDAP, certificats X.509, délais
de validité de tickets d’authentification, certificats SSL…
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