Tiers de confiance ou paiement sécurisé, qui sera le garant des transactions électroniques sur internet ? Coup sur coup, deux nouveaux procédés de paiement viennent d’être lancés. Au milieu de bien d’autres déjà opérationnels ou en préparation. Différents dans leur concept, ils servent un double objectif commun : rassurer l’internaute, qui craint de confier son numéro de carte bancaire, et sécuriser le marchand, qui veut être payé. A l’heure où se multiplient les offres de ce type, qui donc l’emportera ?
Un tiroir-caisse virtuel géré en temps réel
Le premier, Blue Line, propose un portefeuille virtuel sécurisé, baptisé Odysseo. Au service du fournisseur, il contient un porte-monnaie multidevise, limité à 80 euros, et un porte-cartes de paiement sécurisé via un identifiant et un mot de passe. Déjà cinquante marchands en ligne adhéreraient au service. Blue Line International leur propose une plate-forme de paiement sécurisé en partenariat avec les canaux de distribution (banques, intégrateurs, portails, bouquets de services). Abdallah Hitti, son fondateur, l’ouvre dans quarante pays, en multidevise et multicarte. Les porteurs sont identifiés par une infrastructure à clés privées ou PKI et les données sont cryptées au format SSL à 128 bits. Le fournisseur dispose d’un tiroir-caisse virtuel géré en temps réel et prélevé d’environ 1,5 % du montant de la transaction, en plus de la commission carte bancaire.
Le second procédé, Probatio, agit comme tiers de séquestre. Laurent Alonso, PDG de cette start up, garantit l’internaute en intervenant comme intermédiaire avec le vendeur.
Un tiers qui séquestre le montant des achats
Une douzaine de sites l’ont choisi – iBazar, bonjour. fr, enchereonline. com et lachemise. net, entre autres. Concrètement, après avoir obtenu la confirmation du règlement (chèque, carte, virement, ou espèces), les sites font la livraison. Celle-ci, une fois acceptée par le client, est réglée par Probatio au vendeur. La commission, partagée entre les deux parties, est de 4 % pour les ventes entre particuliers et de 1,5 % en B to C.
Odysseo ou Probatio croient à leur formule, qu’ils estiment spécifique. Pourtant, le client internaute ne voit pas toujours les spécificités de chaque système et risque de finir par n’en choisir aucun.
🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.